Suite à tous nos conseils sur ce qu’il y a à découvrir à Los Angeles (article que vous pouvez retrouver ici), vous avez coché toutes les cases et vous souhaitez découvrir les alentours? Alors voici une petite pépite à ajouter à votre « to-do list »: la Temecula Valley, nichée au cœur des Palomar Mountains, quasiment à mi chemin entre Los Angeles et San Diego, voilà un petit détour qui vaut le coup d’œil. Un bout de campagne californienne, de vignobles et un downtown au charme atypique qui en font une excursion des plus agréables pour faire une pause dans la frénésie de Los Angeles. Présentation:

Une étape gastronomique

Car oui, c’est la principale activité de cette jolie vallée: vous proposer une dégustation de vins parmi les meilleurs de Californie. Le climat méditerranéen est propice à beaucoup de cépages : du cabernet sauvignon au syrah en passant par le sangiovese et le vermentino. Avec 525 hectares de vignes et près 40 vignobles, il y en donc pour tous les goûts! En solo, accompagné d’un guide, ou même en side-car, vous pourrez profiter de la beauté des vignobles. Et si vous n’êtes pas fans du vin, ne vous inquiétez pas, la vallée est également reconnue pour ses micro-brasseries (une bonne quinzaine). Avec des breuvages primées comme la Blood Orange Wit de la Refuge Brewery.


C’est également une destination reconnue pour sa gastronomie, au E.A.T market place, lors d’un repas « ferme à la table » ou lors d’une balade au marché fermier. Vous l’aurez compris on y mange bien et locale. Et le petit plus, vous y trouverez les desserts les plus décadents qu’il soit, de quoi terminer en beauté!

Un voyage dans le temps.

Outre la gastronomie, se balader dans la vieille ville est déjà un voyage en soit. Construite au milieu des années 1800 avec l’établissement d’un bureau de poste sur la liaison postale entre Saint-Louis (Missouri) et San Francisco, la ville a gardé son côté farwest typique des petites villes de l’ouest. Au Vail Headquarter, vous retrouverez les bâtiments originaux d’un ranch (datant des années 1860) aujourd’hui restaurés, qui accueillent de nombreuses manifestations historiques, pour vous plonger dans la passé de la ville. Pour rester dans l’ambiance, passez votre soirée dans un des deux speakeasy (bar caché de la prohibition)!

Des activités à profusion

La deuxième marque de fabrique de Temecula après les vignes sont les montgolfières, qui au petit matin s’élèvent dans le ciel. Une activité des plus agréables pour découvrir les les chaines de montagnes et collines environnantes, tout en survolant les vignes. Et si vous y êtes début juin , ne manquez pas le Temecula Valley Balloon and Wine Festival, pour allier les 2 activités. Vous pourrez également faire des balades à cheval, profiter des terrains de golf ou encore faire un tour pour découvrir les machines à sous du casino. Ou bien partez à l’assaut de la réserve écologique de Santa Rosa pour découvrir les Palomar Mountains.

Bref , vous l’aurez compris Temecula est un petit bijou, intimiste, historique et à seulement quelques miles de Los Angeles. Une destination à ajouter dans votre découverte de la Californie (et pour sortir des sentier battus).

Traverser le Glacier National Park , c’est découvrir la nature dans toute sa splendeur. Montagnes, lacs, cascades, faune et flore abondante… Bref, une vrai bouffée d’air frais au cœur de votre road trip moto. Petite présentation du parc:

Glacier national Park, la nature à l’état brut.

Passionnés des grands espaces, Welcome! Vous êtes ici au bon endroit. Alors, une petite présentation s’impose: Glacier park est un parc immense avec 4101 km², l’un des plus vieux parcs nationaux des USA (puisque créé en 1910), et il rejoint le patrimoine mondiale de l’UNESCO en 1995. Il est bordé au nord par les provinces Canadienne de l’ Alberta et de la Colombie-Britannique et forme avec le parc national canadien des Lacs-Waterton, le premier Parc International de la Paix Waterton-Glacier (depuis 1932).
Voilà pour la carte d’identité, mais dans la réalité, ça donne quoi ? Et bien ça donne un parc composé de dizaines de glaciers, de montagnes, de lacs, de rivières, de cascades… Et surtout une faune abondante protégée, qui est ici en son royaume, donc ne soyez pas surpris si on vous parle de grizzlis, d‘ours noirs, de loups ou encore de lynx. Cela dit vous aurez plus chance de croiser des chèvres des montagnes, des élans, des mule-deers et surtout des marmottes pendant votre découverte du parc.

Comment visiter le Glacier National Park?

Le parc est divisé en 3 parties principales: Many Glacier au nord-est, Two Medicine au sud-est et le cœur névralgique du parc qui est la Going-to-the-Sun Road, une route longue de 85 km qui traverse la parc de part en part d’Est en Ouest. Les 3 zones ont des accès différents, les deux premières sont accessibles par des routes se terminant en cul de sac, et sont surtout destinés aux randonneurs souhaitant se rendre sur ces 2 zones. C’est pourquoi on va plutôt se concentrer sur la Going-to-the-Sun, qui est une véritable merveille à parcourir à moto. Prévoyez tout de même une journée pour la parcourir, vous arrêter aux nombreux point de vue et éventuellement faire de courtes randonnées pour accéder aux nombreuses cascades et autres torrents. Petit descriptif de ce que vous pourrez voir, même si les visitor center restent le meilleur moyen de récupérer toutes les informations nécessaires à une bonne découverte du parc (vous en trouverez 3 tout au long de la route : St Mary, Logan Pass et Apgar)

St Mary Visitor center: vous trouverez pour commencer votre périple un lac de 16 km de long avec plusieurs points de vue.

Wild Goose Island : l’une des vues les plus connues et les plus photographiées du parc,

Sunrift Gorge : une courte balade pour rejoindre une jolie gorge creusée par l’eau.

Jackson Glacier Overlook : la voilà votre vue sur l’un des glaciers depuis la route.

Logan Pass : c’est le col le plus haut du parc à 2026 m, il est situé le long de la Continental Divide ( ligne de partage des eaux) c’est aussi le départ de plusieurs randonnées, par exemple celle de Hidden Lake Overlook pour une jolie vue sur le lac et meilleur spot pour les chèvres des montagnes (1h30 aller-retour), vous y trouverez un visitor center pour prendre toutes les informations nécessaires ; 

Big Bend : une vue époustouflante sur le Mt. Cannon, le Mt. Oberlin, Heavens Peak and le Weeping Wall ;

Cascade de Weeping Wall : pas besoin de randonnée pour voir cette cascade qui se jette littéralement sur la route, formant un mur d’eau ;

Avalanche Creek : l’une des destinations les plus populaires du parc, et le point de départ du Trail of the Cedars, au coeur d’une forêt de cèdres pour certain vieux de 500 ans. La boucle de 1 km vaut sans aucun doute le détour.

Lake McDonald : vous voilà au point terminal de votre parcours, au McDonald Creek Overlook, vous pourrez voir une jolie cascade, puis longez le lac pour profiter des nombreux points de vue ou alors y faire un tour en bateau.

  • La sortie se fera par le Agpar Visitor center ou inversement par St Mary.

Informations à savoir pour organiser votre visite

Pour organiser votre visite, le parc a mis en place une nouvelle fonctionnalité: le RAD (Récréation Access Display), qui vous donnera des informations sur la météo en différents points de la route ou bien sur le remplissage des parkings. Vous pourrez retrouver cette application ici

Les glaciers (d’où le parc tire son nom) quant à eux sont plutôt visibles dans la zone de Many Glacier, mais ne soyez pas déçus, car malheureusement si ils étaient plus de 150 en 1850 ils ne sont plus que 26 de nos jours et au rythme où ils fondent, il se pourrait qu’ils aient totalement disparus d’ici 2030! Alors, visiter le Glacier National Park, c’est un peu un pèlerinage sur les traces des derniers géants d’Amérique du Nord.

Comme pour Arche Park, une réservation est maintenant nécessaire pour traverser le parc et notamment emprunter la Going-to-The-sun road (et donc traverser le parc). Cette restriction est applicable entre le 24 Mai et le 08 Septembre 2024 (c’est à dire quasiment sur toute la période d’ouverture de la route) pour toute entrée entre 6h du matin et 3h de l’après-midi ( à partir du 01/07 pour la zone de Many Glacier).
Nouveauté 2024: il n’est plus nécessaire de faire une réservation pour l’entrée Est de la Going to the sun road (entrée par St Mary).
Pour prendre votre pass, rendez-vous sur le site Recreation.gov pour réserver votre entrée, un ticket est nécessaire par véhicule au tarif de 2$. Celui-ci est valable pour la journée
Les places sont restreintes et partent très vite, il est important de s’y prendre très tôt. (90 jours avant votre passage)

De plus, en raison de la position élevée du Logan Pass, elle est fermée à la circulation une grande partie de l’année. Elle ouvre généralement de la mi-juin au début du mois d’octobre, et peut donc conditionner votre traversée du parc, il est donc très important de vous organiser avant de vous lancer à l’assaut des glaciers. Vérifier l’ouverture ici

Et si certaines vues vous paraissent familiaires, c’est aussi que le parc a servi de toile de fond pour Forrest Gump, (souvenez-vous on vous en a déjà parlé ici ) ou encore dans The Shining.

Los Angeles, ville tentaculaire au cœur de l’industrie cinématographique et télévisuelle en Californie (du Sud). Point de départ idéal ou étape incontournable lors d’un road trip dans l’ouest américain des Etats-Unis. Découverte et conseils pour appréhender au mieux la cité des anges ! C’est par ici le guide :

Nos incontournables de la cité des Anges

A savoir: La ville est très étendue et divisée en quartiers, les transports en commun existe mais être véhiculé est préconisé à Los Angeles, nous vous conseillons de regrouper vos visites.

  • Photographier le panneau « Hollywood » : Signe immanquable de toute visite dans la « cité des Anges » (vous saviez qu’à l’origine en 1923 il a été installé pour promouvoir un ensemble immobilier ?). Mais si l’apercevoir est plutôt simple, s’en approcher pour la meilleure photo l’est un tout petit peu moins… Nous vous conseillons pour un bon point de vue, de rejoindre Mulholand Drive (autre route mythique qui surplombe Los Angeles et traverse les quartiers des stars). La route fait pas loin de 80 km, et vous trouverez plusieurs points de vue intéressants sur la ville et sur le panneau. De quoi ramener de jolis clichés.

  • Chercher les étoiles sur Hollywood Boulevard: passage incontournable par le Walk of Fame et son parterre d’étoiles bien sûr …. Partir à la recherche de l’étoile de sa star préférée est forcément un immanquable de L.A, non ? Un peu plus loin faites un stop devant le Chinese Theater qui accueille les grandes premières des films depuis les années 20. Bienvenue au cœur d’Hollywood!
  • Faire un petit tour aux studios : qui dit film dit tournage et les grands studios mythiques sont tous dans le coin. Que ce soit aux Paramount Studios, aux Warner Bros Studios ou encore à Universal Studios, ils vous proposeront tous des « studios tours » qui vous permettront de découvrir les coulisses de vos films et séries préférées. Les durées de visites allant de 2 h à la journée, il s’agit tout de même de définir combien de temps vous souhaitez y consacrer.

Et pourquoi pas le combiner avec un parc d’attraction? Universal, Disneyland, Six Flags ou encore Knott’s Berry Farm (qui a ouvert en 1940, ce qui en fait le premier parc d’attractions des USA)… Le choix ne manque pas pour les amateurs de sensations fortes, la Californie est une véritable zone d’Entertainment. Alors, si vous voulez ajouter un de ces parcs à votre liste de choses à faire sur Los Angeles, prévoyez une journée de plus et de prendre vos billets d’entrée à l’avance afin éviter les queues aux guichets.

  • Profiter du luxe de Beverly Hills: des immenses maisons de stars aux boutiques de luxe de Rodeo Drive et Melrose Avenue, c’est là que vous pourrez jouer aux paparazzis à la recherche du moindre indice sur vos stars préférées. Et puis déambuler sur Rodeo Drive, ça ne vous rappelle pas quelqu’un ? L’occasion de revoir « Pretty Woman » …
  • Parcourir Sunset Boulevard : c’est l’image emblématique de Los Angeles, bordé de palmiers immenses, des affiches de cinéma XXL qui le borde, bref le symbole même de L.A.
  • Prendre l’air au bord du Pacifique. En journée, rejoignez la délirante Venice, ainsi appelée pour ses canaux creusés à l’image de Venise au début du siècle (et qui restent la partie calme de la ville), elle est plutôt aujourd’hui reconnue pour son extravagance. Vous pourrez y observer les bodybuildeurs (rendez-vous sur Muscle Beach qui a vu les débuts d’un certain Schwarzy…) ou trouver votre prochain t-shirt démentiel (sur l’Ocean Front Walk où l’excentricité fait loi).
    Puis, allez à Santa Monica pour vous balader sur son fameux Pier. Cette jetée bien connue pour son parc d’attraction marque aussi la fin de la mythique Route 66. Vous y trouverez restaurants, boutiques de marque et artistes de rue pour parfaire votre soirée.
  • Vivre le meilleur des couchers de soleil au Griffith Observatory : c’est dans le Griffith park que l’on retrouve les fameuses lettres Hollywood, mais c’est surtout qu’à flanc de colline, c’est l’une des meilleures vues sur Los Angeles que vous pourrez avoir. Outre le fait que l’on y stationne gratuitement (ce qui est plutôt appréciable), il ne faut pas hésiter à prendre du temps pour visiter le planétarium, y voir les expositions en cours et regarder à travers des télescopes.
    Pour une autre vue à couper le souffle de « la cité des Anges », vous pouvez également vous rendre au Getty center. Un complexe culturel avec collections permanentes, expositions temporaires et centre de recherche. Le parking est payant mais l’entrée au centre est gratuit.
  • Prévoir une session shopping. Et les bonnes adresses ne manquent pas, entre les Mall (comme The Grove par exemple), les outlets (Citadel Outlets ou encore Pike Outlets à Long beach), vous trouverez forcément de quoi remplir votre valise. Et croyez nous, ça reste un incontournable!

Et pour sortir des sentiers battus à Los Angeles ?

  • Explorer le downtown: souvent assimilé au quartier des affaires avec ses grandes tours, le downtown de Los Angeles regorge de curiosités : en commençant par El Pueblo : le centre-ville historique de Los Angeles. Retour aux temps où Los Angeles était mexicaine, dans Olvera street, aujourd’hui rue piétonne et reconnue comme le lieu de naissance de la ville. A quelques pas de là, changement d’ambiance à Union Station, la gare principale de Los Angeles, faite de marbre et de lustres majestueux et si différente des autres gares du pays. Après avoir pris le petit funiculaire de la Plaza California, restaurez-vous au Grand Central Market, véritable temple du mélange des cultures et des cuisines qui font l’identité de Los Angeles !
    Au sud, quelques pas de plus et vous voilà à Little Tokyo qui abrite la plus importante communauté nippo-américaine du continent. Et au nord, Chinatown (qui se trouvait jusqu’en 1938 sur le site de Central Station), véritable temple de la culture et de la gastronomie asiatique. Prévoyez donc une grosse demi journée pour en profiter.
  • Découvrir Los Angeles par le Street Art: Vous trouverez un peu partout de superbes tags aux couleurs vives. Mais 2 sites notables: Arts District, avec ses entrepôts transformés en galeries (ou brasseries ou boutiques vintages, ce qui est tout aussi intéressant😉) qui regorge de fresques dont les fameuses « Angel Wings » de Colette Miller (il y a aussi d’autres versions à travers la ville) et The Great Wall situé au nord de la ville. Cette peinture de 800 m de long, dépeint toute l’histoire de la région de la préhistoire à nos jours.
  • Se faire un musée. Car oui il n’y a pas que le cinéma qui compte à Los Angeles, la ville est très culturelle et on y trouve de magnifiques musées reconnus mondialement. Si on a déjà évoqué le Getty Center plus haut (musée d’art dont les collections vont de l’antiquité au XIX° siècle), on peut également parler de The Broad (musée d’art contemporain), du MOCA (Museum of Contemporary Art, le pendant du MOMA de NYC) ou encore de petite perle comme le Petersen Automotive Museum. Un bâtiment à l’architecture folle qui abrite une magnifique collection de voitures et motos toutes plus rares les unes que les autres (comme des premières éditions d’Harley Davidson). Bref, un moment culturel à ajouter à sa to do list de L.A.
  • Assister à un match de sport. Clairement quelque chose à vivre aux USA en générale. Même si vous ne connaissez pas les règles du baseball ou du football américain sur le bout des doigts, cela reste une expérience, d’assister à un match. Vous y verrez un véritable show (cheerleaders, concerts, mascottes…), l’ambiance est folle et vous passerez forcément un bon moment. Pour vous aider dans votre choix, voici une petit récapitulatif des saisons en fonction du sport:
    Baseball: d’avril à octobre
    Basketball: de fin octobre à mi avril
    Hockey sur glace: de octobre à avril
    Football américain: de septembre à décembre
    Soccer: de mars à fin octobre
    N’hésitez pas à nous consulter pour ajouter votre place à votre road trip!

Et si avec tout ça vous avez besoin de verdure pour échapper à la frénésie de la ville, vous trouverez dans los Angeles et aux alentours de nombreux parcs qui pourront vous ravir : comme par exemple Echo Park, une oasis de verdure où vous pourrez profiter depuis les abords du lac d’une vue splendide sur le Skyline de L.A. et le quartier de Silver Lake qui le borde, peut mériter le détour. Un quartier bohème et créatif où artistes, écrivains, scénariste viennent y chercher l’inspiration dans les petits cafés trendy. A l’ouest, la Kenneth Hahn State Recreation Area, offre de jolies balades tout en appréciant une vue spectaculaire sur la ville.

En vous baladant à travers la ville, vous verrez que chaque quartier a son identité propre, avec son architecture, sa végétation, son ambiance… Vous pourrez donc avoir l’impression de changer de ville à chaque fois, vous aurez donc de quoi faire pendant votre séjour à Los Angeles ! Une des étapes immanquables de la Californie, que vous pouvez retrouver dans nos road trips à moto ou en autotour -> American Motors Travel

La question nous est souvent posée, et elle mérite réflexion. Bien qu’à titre personnel nous ne soyons pas fan de son utilisation quotidienne dans un road trip moto aux USA, nous comprenons également le besoin de se rassurer surtout dans un grand voyage à l’étranger comme celui-ci. Du coup, voici nos conseils:

Le GPS, pourquoi et quand ?

Soyons honnêtes nous avons tous, au moins une fois, utilisé ce petit appareil magique qui nous sort d’interminables détours, et nous permet de trouver facilement notre chemin. Fini les arrêts au bord de la route à essayer de se repérer, les minutes perdues à ne pas être d’accord avec son/sa copilote (aucun jugement et oui nous sommes pour la paix dans le couple). Alors oui, le GPS a bien une utilité, mais il altère un peu le charme même de votre road trip, non ?

La plupart des motos touring (dans la gamme Harley & Indian) en sont équipées et vous serez forcément tentés de les utiliser, mais rappelez vous une chose, les américains aiment les grandes routes et le GPS vous ramènera toujours dessus! Par contre, ils peuvent clairement être utilisés à l’approche d’une grande ville, pour vous permettre de repérer rapidement votre hôtel, ou bien si vous avez un impératif horaire dans votre journée (visite d’un musée avant sa fermeture etc…). Mais pour rouler et organiser votre journée, notre conseil, le laisser de côté !

Comment faire sans GPS ?

Il existe beaucoup de moyen de faire sans ! Déjà, vous trouverez beaucoup d’indications et d’informations dans le « roadbook » (papier ou digital) ou sur votre application. Par ailleurs, sur demande de votre part, nous pouvons vous fournir une carte routière (avec le tracé préconisé). Donc repérez déjà en amont ce que vous souhaitez faire et voir, puis repérer votre itinéraire, en étudiant bien votre parcours, sur place cela sera un gain de temps non négligeable. Nous vous invitons également à consulter notre article sur les routes U.S pour vous repérer plus facilement.
Ensuite, si vous êtes équipés d’un smartphone (peu de chance que vous ne le soyez pas aujourd’hui, cela dit), il existe de nombreuses applications gratuites, toujours pour le au cas où …. Et surtout, la plupart peuvent être utilisées hors connexion (c’est à dire sans utiliser vos datas à l’étranger et éventuellement vous couter très cher -> revoir notre article sur les informations pratiques pour nos conseils sur la téléphonie). Après étude de votre parcours et de votre roadbook, en voici quelques-unes à télécharger:

Google Maps

Vous pouvez très bien utiliser la fameuse application si vous y êtes habitués pour préparer votre road trip. Il vous faudra pour cela un compte Google, et télécharger en amont les différentes cartes pour y avoir accès hors connexion. Pour cela, voici les manipulations à faire :

Les + : un visuel que l’on a l’habitude de manipuler, accès aux informations des magasins ou restaurants (à proximité), plusieurs itinéraires possibles.
Les – : téléchargement limité en terme de km², informations limitées sur les établissements (pas de photos ou avis).

Maps.me

Fonctionne sur le même principe avec téléchargement de cartes (villes, états, ne pas télécharger tout le territoire US) et itinéraires, l’avantage est que l’on télécharge des surfaces beaucoup plus grande. Elle fonctionne à 100% en mode hors ligne, donc pas de perte d’informations…

Les + : indique les points d’intérêt à proximité de votre position et de plus grandes surfaces téléchargeables
Les – : Un peu moins intuitif, compliqué de mettre plusieurs étapes en même temps.

MagicEarth

Là encore même principe: cartes à télécharger en amont chez vous pour en profiter sans connexion, création d’itinéraire, ajout de point d’intérêt…

Les + : plus intuitif pour la prise en main du GPS, permet facilement de créer plusieurs étapes, indications avec panneau et nombre de voies et propose plusieurs itinéraires.
Les – : peu de descriptif des autres points d’intérêts.

Notre conseil: téléchargez plusieurs applications (au moins 2, attention à la place qu’elles peuvent prendre dans votre téléphone par contre), prenez en possession, familiarisez-vous avant le départ et voyez celles qui vous conviennent le mieux … Il en existe de nombreuses autres: HERE WeGO, OsmAnd…. à vous de trouver la votre. Et avec ce genre d’application, vous avez toujours un GPS dans la poche, ce qui peut être aussi pratique dans les parcs nationaux par exemple, ou bien quand on se balade en centre-ville, sans son véhicule. Ou même pour trouver le restaurant que l’on vous a recommandé … alors à vos smartphones pour découvrir tout ça! Et pour votre voyage pensez à ajouter dans la valise votre support habituel moto et votre câble USB 🙂

Votre départ approche, mais il vous reste un dernier casse tête à résoudre: comment organiser au mieux mes bagages pour un voyage à moto aux Etats-Unis ? Alors pour ne rien oublier, préparer et garder la tête froide pendant cette étape, voici nos recommandations pour cette phase au combien importante pour vivre le meilleur des road trip moto (avec votre agence préférée bien sûr).

Comme on vous a déjà donné les grandes pistes dans notre précédent article (à retrouver ici ). On ne va donc pas revenir sur les vêtements ou choses à prévoir avant de partir mais plutôt sur l’organisation, autre point indispensable avant de préparer ses bagages.

1- Avec quel bagage partir à moto🏍?

Comme vous l’avez déjà lu la semaine dernière, en voyageant à moto, il ne faut surtout pas s’encombrer. Prévoyez plutôt de petits sacs souples susceptibles d’être rangés facilement dans les sacoches latérales. Evidemment tout dépendra également du modèle choisi, avec ou sans topcase, porte-bagages ? Sans topcase, il existe des sacoches/sacs pour sissi-bar, avec une contenance moyenne de 50-60 L mais pouvant aller jusqu’à environ 80L selon le modèle choisi ( à choisir étanche dans la mesure du possible).

L’idéal donc vous l’aurez compris, étant de directement adapter votre bagagerie en fonction du modèle de moto choisi (vérifiez donc la dimension des sacoches latérales et équipements de base pour votre bagagerie adaptée). Et ne prendre que deux bagages cabine avec vous, vous gagnerez du temps : pas d’enregistrement, pas d’attente à l’arrivée et vous serez sûrs que votre bagage ne sera pas égaré ou endommagé.
Sur la plupart des compagnies aériennes, vous avez le droit entre 10 kg et 12 kg en bagages cabine, mais attention à bien respecter les dimensions demandées par chacune (nous vous invitons à vérifier ces informations sur le site internet de la compagnie avec laquelle vous voyagerez, en général ils doivent faire 56x22x35 ). Si vous le souhaitez, vous pouvez tout de même prendre un bagage à roulettes, plus facile pour le transport (dans lequel vous aurez vos sacoches déjà prêtes) que vous laisserez ensuite en consigne chez le loueur (si votre voyage fait une boucle et que vous ramenez les motos au point de prise en charge)
Petit conseil : prévoir un sac souple et pliable supplémentaire que vous pourrez mettre en soute à votre retour (pour le shopping, les souvenirs …). Les billets d’avion de nos formules incluent forcément un bagage en soute (sauf mention contraire dans le devis).
Attention, si vous souhaitez prendre votre casque avec vous en cabine, il est possible que certaines compagnies aériennes ne l’acceptent pas pour des raisons de sécurité (dans ce cas il faudra demander à le mettre en soute mais en précisant fragile, préciser à l’agent que le moindre choc sur votre casque le rend inutile et qu’il faut absolument qu’il soit acheminé avec soin).

Vous avez également le droit avec votre bagage cabine de prendre un accessoire (petit sac à dos, sac à main, sacoche appareil photo…), celui-ci comptera par contre dans le poids global de vos bagages. Prévoir un petit sac à dos, vous permettra de l’avoir à disposition pour vos visites de parcs ou bien pour faire les courses le midi. Nous vous conseillons donc d’y réunir tout ce qui pourrait vous servir pour voyager et les avoir à portée de main, à savoir:

  • Votre passeport,
  • Votre ESTA
  • Votre permis de conduire
  • Vos billets d’avion
  • Votre porte feuille avec éventuellement des dollars à disposition
  • Votre téléphone portable et tout autre appareil contenant une batterie au lithium (qu’il est interdit de mettre en soute et doivent être chargés pour être vérifiables le cas échéant).
  • Des écouteurs ou casque pour profiter de votre écran individuel dans l’avion, bien que la compagnie aérienne en fournisse, ils ne sont pas de super qualité (attention à bien prendre les anciens formats avec fils et prise jack, compatible avec le système de divertissement, le nouveau format Bluetooth ne pourra être synchronisé avec).
  • Vos médicaments, si vous devez en prendre durant le voyage (bien prévoir de prendre avec vous vos ordonnances de moins de 3 mois, avec éventuellement une traduction anglaise au cas où).
  • Votre premier bon d’échange hôtel pour l’adresse (qui peut vous être demandé à l’immigration),
  • Et éventuellement quelques produis d’hygiène de base pour vous rafraichir avant votre arrivée (attention liquide moins de 100 mlvoir ci-dessous),
  • Et surtout tous nos supers conseils, roadbook ou application à étudier et vous feront déjà voyager pendant vos heures de vols.

Prévoyez également une photocopie de tous ces documents en cas de perte ou de vol cela facilitera les démarches, à mettre bien sûr dans un autre endroit que les originaux. De même, ne mettez pas tout votre argent au même emplacement.
Enfin si vous avez opté pour un bagage en soute (de 23 kg maximum), au cas où prenez toujours un change dans votre bagage à main (utile si vos bagages ne vous attendent pas à l’arrivée).

Quelques conseils pour charger sa moto

Si votre voyage est itinérant (ce qui la majeure partie du temps le cas), nous vous recommandons d’organiser vos sacoches latérales avec votre trousse de toilette à disposition (que vous prendrez donc tous les jours) puis chaque soir, une tenue pour le lendemain et votre petit sac de linge sale. Vous n’aurez ainsi pas à défaire l’intégralité chaque jour et refaire chaque matin, mieux vaut prendre un peu de temps à votre arrivée à l’hôtel pour en gagner le lendemain et reprendre la route le plus rapidement possible. Ensuite, essayez de :

  • répartir le poids de façon équilibrée,
  • disposer les éléments lourds le plus bas possible,
  • et évidement prendre le nécessaire pour bien sécuriser vos sacs sur le porte-bagages : tendeurs, filet-araignée … Si c’est celui au dessus du topcase, attention au poids et qu’aucun frottement ne vienne endommager celui-ci.

Pour rappel, votre bagage en soute doit pouvoir être ouvert par la douane américaine, il est donc conseillé de prendre avec vous un cadenas TSA (sauf si votre valise en est déjà équipée).

Retrouvez notre article Voyage aux USA : informations pratiques et conseils de pro! , pour savoir ce que vous devez prévoir dans votre bagage. Et ajoutez éventuellement à votre liste : intercom si vous voyagez à plusieurs, support téléphone au besoin, prise allume-cigare USB, serviettes microfibres, bouchons d’oreille/Boules Quies …

⚠️ Restrictions relatives aux liquides et aérosols

Si vous prévoyez de ne prendre qu’un bagage à main, pensez bien à la restrictions sur les liquides en vigueur dans les avions. Sous peine de voir tous ses beaux produits être mis à la poubelle par les douaniers.
Vous ne pouvez emmener que 1L de produit comme capacité maximale (soit environ 10 produits maximum).
Les produits doivent être regroupés dans un contenant transparent et refermable (type sac congélation réutilisable, peuvent être fournis à l’aéroport) et les contenants ne doivent pas excéder la capacité de 100 ml par produit. Attention, ce sont bien les contenant qui ne doivent pas dépasser 100 ml et non le contenu, même si vous avez un fond de crème, de parfum ou autre lotion dans un contenant plus grand, cela se terminera immanquablement à la poubelle. Le sac doit pouvoir être sorti facilement car il vous sera demandé aux postes de contrôle. C’est pourquoi, nous vous conseillons de prendre un maximum de choses sous le format solide (aujourd’hui quasiment tout est trouvable sous ce format en supermarché ou magasins spécialisés: dentifrice, déodorant, shampoing…).

Vous voilà avec un maximum d’informations pour faire votre valise, bagage, sac … en toute sérénité. Nous vous conseillons toutefois de vérifier les dimensions et restrictions sur les différents sites des compagnies avant de faire ou d’acheter vos bagages:

La compagnie avec laquelle vous voyagerez est indiquée sur votre confirmation d’inscription puis sur votre billet électronique. Bon préparatif 😊

Vous voilà bientôt prêt à partir? Vos valises sont presque prêtes et pourtant vous vous posez encore des questions sur votre voyage? Quel budget prévoir? … Nous sommes là pour vous donner toutes ces infos :

1- Faire sa valise pour partir aux USA

Quand on part en voyage on ne sait jamais quoi emmener va-t-il faire chaud ou froid quelles sont les températures moyennes … Et on connait toutes (ou tous) ce fameux « au cas où » qui vous prendra plus de la moitié de votre bagage sans que vous le sortiez une seule fois. Pour un road trip, il vaut mieux prévoir de voyager léger (voir très léger si vous êtes à moto), déjà parce que justement un road trip implique itinérance et donc de défaire & refaire ses bagages quasi quotidiennement (on vous donne quelques astuces plus bas à ce sujet d’ailleurs) et parce que vous êtes aux Etats-Unis, où le shopping est roi (et reste encore très avantageux).

Le mieux est de prévoir plusieurs couches que de gros pulls qui seront encombrants (dont au moins un vêtement qui conserve la chaleur en cas d’humidité) et de prévoir une couche imperméable. Si vous partez dans des Etats chauds, privilégiez une veste d’été ou mi-saison (avec protections et dorsale), des hauts en coton (ou lin), pantalon en textile type mesh (aéré) ou large. A savoir, il existe des vêtements Anti-Canicule au même titre que les vêtements thermiques respirants, qui vous permettrons de bien être isolé du chaud comme du froid. Pensez également à prendre un t-shirt aux manches longues (même en plein été). Pour le reste, le climat dépendra de votre voyage, mais rappelez-vous que les USA représentent près de 17 fois la France, on y trouve donc tout type de climat (du subtropical en Floride au climat de type alpin dans les Rocheuses). Tenez compte des altitudes que vous allez traverser pour prévoir en conséquence. Enfin, pensez également à prendre vos gants (soit mi-saison avec des sous gants si votre parcours vous mène en altitude), bottes et éventuellement une paire de chaussure ouverte pour le soir … Ainsi qu’une casquette, chapeau ou autre couvre-chef. Mais n’en emmenez pas trop, des laveries seront présentes sur votre parcours et sinon c’est une bonne excuse pour tester les fameux outlets ou se refaire une petite garde-robe.

LA chose à ne pas oublier de mettre dans votre bagage est (au moins) un adaptateur pour les prises US. Les prises américaines fonctionnent en 117 volts (contre 220 pour les nôtres), idéalement optez pour un universel (vous évitant ainsi à chaque voyage de devoir faire un choix, avec au moins un port USB, pratique lorsque l’on a plusieurs appareils à charger, ce qui est de plus en plus le cas).

Pour la trousse de toilette, vous pouvez privilégier les formats solides pour un gain de place & de temps (vous évitant ainsi les bagages en soute). Par ailleurs, vous retrouverez dans la quasi totalité des hôtels des produits de base (savon, shampoing…) à votre disposition.
Prévoyez également éventuellement une petite trousse de premier soin (paracétamol, contre les maux de ventre, pansements … et autres basiques) sachant que vous retrouverez le tout très facilement et vente libre dans les « General Store » ou les « Pharmacy« .

La bagagerie moto peut être la solution la plus pratique. Il existe des sacoches adaptées aux dimensions de votre modèle, il vous suffira de prévoir une sacoche « vêtements » et une autre avec la/les trousses de toilettes et le reste de vos affaires. Vous aurez ainsi votre bagage directement à la bonne taille, et vous n’aurez pas à refaire 3x le rangement de votre sacoche pour la fermer 😁

2- Quel budget prévoir pour un road trip aux USA ?

Sans parler de vos souvenirs et autres achats de vêtement évoqués ci-dessus, votre budget aura 2 principaux poste de dépenses: la nourriture et l’essence.

Budget carburant

A noter qu’il y a très peu de diesel aux USA (regardez quand même la notice de constructeur au cas où quand vous prenez le véhicule, surtout pour les plus gros SUV/4X4). A la pompe, vous aurez donc le choix entre 3 types d’essence :
– Regular (87) = sans plomb régulier
– Super (89) = super sans plomb
– Premium (91-93) = très bonne qualité.

Le loueur moto préconise du premium. Même si l’essence a quelque peu augmenté ces derniers temps, cela reste toujours moins cher qu’en Europe. Rappelez-vous que les prix sont exprimés en gallons (soit environ 3.80L). Le prix varie d’un état à l’autre en fonction des taxes. Par exemple : elle sera moins cher en Utah qu’en Arizona et au Nevada. Comptez en moyenne entre 3,50$ et 4,50 $ le gallon sur l’ouest américain (sauf en Californie, actuellement aux alentours de 6.50$). Pour un séjour d’environ 15 jours (et donc environ 4000 km), comptez entre 350 à 500$ de budget carburant à moto.

Budget restauration

Là, l’estimation sera beaucoup plus aléatoire en fonction de vos envies: entre un Fast Food & un steak house le prix peut varier x 10. Pour vous donner une moyenne, comptez 12$-15$ pour un petit déjeuner américain (c’est à dire avec œufs, bacon, … ), 15$ à 25$ pour un déjeuner (léger du coup) et 35$ à 65$ pour le repas du soir. Même si le mot fast food peut faire peur, la variété et la diversité des restaurants proposés aux USA est telle que vous aurez le choix entre des plats asiatiques, indiens, mexicains, italiens… (pour varier les plaisirs) et une dépense moindre que dans un restaurant classique (où il faudra ajouter les fameux tips à la note finale). Et surtout, ils vous permettront de gagner du temps pour privilégier vos visites. Vous pouvez également choisir de vous faire des sandwichs en allant dans les supermarchés ( Wal-Mart, Target…) ou manger sur le pouce lors d’une halte à la station-service.

3- Sur place

Téléphone et poste

Avant de partir, renseignez-vous auprès de votre opérateur téléphonique pour savoir si vos appels à l’étranger sont inclus dans votre forfait (sinon attention à la note à votre retour) et demandez le prix pour l’option nécessaire (téléphonie + internet ou en fonction des préférences, l’un ou l’autre). A savoir, depuis fin février 2022, les opérateurs américains (notamment l’opérateur partenaire de Free : AT&T) arrêtent leurs réseaux 3G (info ici). Free mobile propose un forfait 5G (210 Go) à 19.99 €/mois (sans engagement ou 15.99€/mois pour les abonnés Freebox) incluant les appels illimités vers mobiles et fixes aux USA (+ 25 Go/mois en 4G aux USA).

Ou acheter une carte SIM (T-Mobile, Lyca …) prépayée (ex: données Internet 4G illimitées-> environ 35-40 €). Pour les grands consommateurs de Data, consultez sim-usa.mobi (société française)

Sur place, vous pourrez également acheter un téléphone local avec 30 min d’appel par exemple ou une carte prépayée (même operateurs que ceux cités ci-dessus) dans un Best Buy ou Target par exemple …

Si vous comptez arriver après 19h à votre hôtel, vous vous conseillons de les appeler afin qu’ils conservent votre chambre. Aux USA, les numéros de téléphone comprennent 7 chiffres et sont précédés d’un indicatif régional (que vous trouverez parfois entre parenthèses). Pour appeler en Europe, composez le code à l’international (011) suivi du code national (33 pour la France) puis les 9 chiffres suivant (numéro de tel sans le 0).

Si vous souhaitez envoyer des cartes postales à vos proches, un conseil faites le dès le début de votre séjour. Une lettre met 7 à 14 jours pour arriver en Europe (Ecrivez AIR MAIL sur votre enveloppe, cela peut permettre de gagner du temps). Pour l’Europe, comptez environ 50c pour une carte postale, 60cts pour 12g et 1$ pour 25g puis 4cts du g supplémentaire.
Les bureaux de Poste sont ouverts du lundi au vendredi de 09h à 17h (parfois ouverts le samedi matin). Sinon, postez-les en extérieur, les boites aux lettres américaines sont bleues et portent la mention MAIL ou en fonction de votre hôtel, déposez-la au comptoir.

Achats et taxes

Vous trouverez de nombreux outlets (magasins d’usine) pour remplir votre valises de vêtements à prix imbattables (c‘est pour cela qu’il faut partir léger 😉). Et pour faire vos achats à prix dégriffés, rendez-vous dans l’une des chaines Ross, Marshalls ou encore T.j. Maxx. Par contre attention, les prix indiqués sont toujours hors taxes. Celles-ci peuvent varier d’un état à un autre … Ces « sales taxes » (l’équivalent de notre TVA) sont ajoutées au prix final à la caisse et varient entre 3% et 11.5%, la moyenne national tourne autour des 7.5%. Toutefois, les villes et les comtés peuvent percevoir une taxe supplémentaire. Une information à garder à l’esprit pour éviter les mauvaises surprises. Et pour la bonne surprise privilégiez les Etats qui n’appliquent pas de taxes sur les ventes tels que l’Alaska, le Delaware, le Montana, le New Hampshire et l’Oregon ou encore le New Jersey. Le Minnesota et la Pennsylvanie, n’appliquent pas de taxe de vente sur les vêtements … Enfin la Louisiane et le Texas autorisent les ventes hors taxes pour les visiteurs étrangers. Pour connaitre le taux en vigueur, consultez : https://www.taxadmin.org/current-tax-rates.

Enfin, n’oubliez pas que dans les restaurants ou autre domaine de service (bars, taxi ….), les pourboires ne sont pas compris et obligatoires (c’est une grosse partie du salaire de votre serveur/euse, chauffeur de taxi, coiffeur/euse…). Prévoyez entre 15% et 20% à ajouter à votre note. Si vous payez en carte de crédit, n’oubliez pas de cocher la case « tips ou gratuity » sur la facture. Il est très mal vu de ne laisser aucun pourboire. Toutefois, dans certaines zone touristique, le « tips » peut être inclus directement ou si vous être une table de 6-8 personnes. Regardez bien la note avant de régler.

Bien sûr vous n’avez là qu’une partie des conseils que nous vous distillons dans nos carnets de voyages & guides, mais au moins vous voilà avec une idée du budget à prévoir et quelques informations & conseils avant votre départ pour anticiper un peu les préparatifs. La sérénité de voyager avec un pro!

Louer une moto à l’étranger peut amener à se poser plusieurs questions surtout en ce qui concerne les assurances et la prise en charge du véhicule. On connait nos assurances personnelles pour notre monture, mais qu’en est il à l’étranger, comment est-on couvert? Et surtout quelles sont les informations à vérifier lorsqu’on loue une moto. Toutes nos réponses à vos questions ici :

1- Choisir quelle moto louer aux USA

Comme on vous en a déjà parlé dans nos précédents articles, le choix de votre modèle est important dans la réussite de votre voyage. Pour valider votre choix, n’hésitez pas à vous reporter à nos articles précédents: Quelle moto choisir pour faire un road trip dans l’ouest américain ou bien Quelle moto pour faire la Route 66 et nous contacter en cas de doute. Ils vous apporteront déjà quelques pistes sur les principaux modèles proposés pour une location aux USA (en fonction de votre itinéraire). La bonne idée pour préparer au mieux votre voyage est de vous rendre en concession afin de faire un test. Cela vous permettra déjà de vous rendre compte de la position de conduite, de la prise en main et d’avoir éventuellement quelques explications en français avant de rejoindre nos homologues américain. Et s’y rendre avec sa passagère (ou passager), permet d’autant plus d’anticiper.

2- L’assurance moto en voyage aux États-Unis.

Rentrons dans le vif du sujet, voici le point névralgique sur lequel on vous demandera de faire un choix important lors de votre inscription. Sans assurances, vous êtes responsable à 100% en cas de dégâts ou de vol (et croyez nous, la note peut être très salée, surtout pour un custom). C’est pourquoi, nous ne proposons tout simplement pas de location de moto sans assurances. Par contre, nous vous demandons de faire un choix sur les deux type d’assurances que nous vous proposons (assurances proposées en fonction du circuit choisi ou du lieu de prise en charge, nous consulter ou bien se reporter à la rubrique « nos prix comprennent » sur notre site internet ).
Lors de la location une autorisation par carte de crédit sera faite au moment de la prise en charge à titre de caution (le montant est bloqué mais non débité), c’est pourquoi vous devez présenter une carte de crédit (international de type Mastercard ou Visa) au nom & prénom du pilote (et éventuellement lever les plafonds de votre carte en fonction du montant). Le choix de votre assurance a également un impact sur le montant de la caution demandée :

ASSURANCE INCLUSIVE PLUS : franchise de 2000$ en cas de dommages et à 5000$ en cas de vol – caution de 750$
ASSURANCE INCLUSIVE ZERO : Pas de franchise en cas de dommages causés à la moto (sauf infraction & négligence de votre part et sur présentation d’un rapport de police) et 1000$ en cas de vol (pas de remplacement possible) – caution de 100$ le jour de la prise de la moto

Nous vous proposons donc le choix entre Inclusive Plus + Roadside Assistance, (assistance avec frais de remorquage illimité) ou l’Inclusive Zero. Evidemment, si vous optez pour la Roadside Assistance en supplément (à 15 € / jour) la couverture Inclusive Zero s’appliquera d’office vous permettant à la fois d’avoir réduit la franchise, être couvert en cas de crevaison ainsi que les frais de remorquage (avec l’assistance routière dédiée).

Attention, que ce soit pour l’assurance inclusive ou bien pour l’Inclusive Zéro, la prise en charge ne se fera que sur présentation d’un Police report (appelez le 911 à cet effet) et ne sera pas applicable en cas d’infraction ou négligence de votre part). A noter également, qu’en cas de gros dommages ou de vol de la moto, cela correspondra à une rupture contrat auprès du loueur. Aucun remplacement de la moto sera possible.

3 – De quelle assurance puis-je déjà bénéficier ?

Un dernier choix s’impose à vous pour valider votre location de moto. Celui de la SLI (Supplemental Liability Insurance), une responsabilité civile complémentaire à celle déjà incluse dans la location. En effet le loueur comprend obligatoirement le minimum state, c-à-d le minimum de prise en charge imposé par l’Etat (pour chaque état, le montant diffère). Elle permet de couvrir les dégâts matériels et les blessures corporelles que vous pourriez causer à autrui lors d’un accident. Par exemple, avec une réservation en Californie inclut donc :

  • $15,000 pour blessure/décès d’une personne.
  • $30,000 pour blessure/décès de plus d’une personne.
  • $5,000 pour dommages matériels.

La SLI (est une couverture supplémentaire) optionnelle qui vous permet d’être couvert à hauteur de 300 000$.

Cette assurance est en supplément, elle peut être déjà incluse dans votre propre assurance moto (de moins en moins le cas en France, en revanche assez fréquent pour nos voisins Belges & Suisses). Consultez en amont votre contrat ou assureur pour savoir si vous l’avez déjà ou non et si oui à quelle hauteur (précisez bien dans le cadre d’une location aux Etats-Unis ou Canada et non avec votre moto).

4- Les conditions de location d’une moto aux usa

Pour louer une moto aux USA, il faut avoir minimum 21 ans et être titulaire du permis de conduire (A) et donc avoir passé la fameuse passerelle A2 > A passé 2 ans de permis) pour accéder à la totalité des véhicules en location. Le permis national suffit, il faut évidemment que celui-ci soit valide et bon état. Pour les nouveaux formats, type carte de crédit, il est important de vérifier la date de validité.

A savoir : nous pouvons vous joindre l’intégralité des termes & conditions du loueur (en anglais). Il est vivement conseillé d’en prendre connaissance ou nous consulter en amont, en sachant dès à présent, les règles d’usage suivants :

  • La moto est sous vous entière responsabilité pendant toute la durée de location. Vous devez vérifier les niveaux d’huile moteur et signaler immédiatement les pannes mécaniques au loueur. Vous pouvez être tenu responsable des dommages mécaniques dus à une négligence dans l’utilisation de la moto ou au manque d’entretien normal.
  • Restriction routière : les motos de location ne sont pas autorisées sur les routes de gravier, les plages, les exploitations forestières ou autres routes non publiques. Les clients ne peuvent pas entrer au Mexique avec une moto loué aux USA, sans autorisation écrite préalable. De plus, une assurance complémentaire est requise. Et une autorisation est requise si vous comptez traverser la frontière pour le Canada.
  • La roadside assistance vous couvre pour les frais de remorquage, au garage le plus proche (et pas de votre choix). Il faut impérativement contacter le centre de location (à travers le N° communiqué à la prise de la moto) l’assistance routière avant toute intervention, en cas de panne ou problème mécanique (même si la moto peut démarrer).

Vous devez restituer la moto au centre de location à la date et à l’heure spécifiées dans votre contrat, et dans le même état avec le plein d’essence. Si celle-ci est restituée après les heures de fermeture du centre de location, vous restez responsable de la perte et de tout dommage au véhicule jusqu’à ce qu’elle soit inspectée par le centre à l’heure d’ouverture indiquée sur vos vouchers. L’entretien ou le remplacement de pièces ou d’accessoires pendant la location doit avoir leur accord préalable. Si la moto est remise dans un autre centre pour x raisons, les frais de rapatriement au point d’origine seront à votre charge.

  • Un casque peut être fourni, mais il préférable d’emmener le vôtre pour une question de confort (adapté à votre taille). Les casques de prêt sont des bols en large majorité (ce sont des casques américains s’arrêtant au dessus des oreilles), il faudra nous communiquer votre taille lors de la demande d’inscription ou au moins 2 avant le départ.
  • Bagages: la plupart des modèles en location ont des sacoches fournies avec la moto (souples ou intégrées). Des consignes sont également disponibles chez le loueur pour stocker vos excédents de bagages (sous votre responsabilité & possible si vous ramenez la moto au même centre que celui de prise en charge). A noter que si la moto est prise et rendue dans 2 stations différentes (comme c’est le cas pour notre Route 66 ou notre Route du Blues par exemple) les frais appelés « One Way fee » s’appliquent et sont systématiquement inclus dans nos tarifs.

Et bien sûr si cela vous parait encore complexe, que vous avez un doute ou avez la moindre question, nous restons bien évidemment à votre entière disposition pour vous aiguillez. Les conditions d’assurances ne sont pas les mêmes pour nos autres destinations ainsi que la location de voiture (nous consulter pour plus d’informations).

A seulement une vingtaine de minutes à l’ouest de Las Vegas se trouve un petit joyau que l’on oublie souvent, Red Rock Canyon. Des roches rouges, des randonnées accessibles et des paysages comme on les aimes … loin du tumulte de « Sin City ». Bref, une petite pépite que l’on vous fait découvrir ici 👇

Red Rock canyon, à moto le must pour s’aérer l’esprit

Si vous passez quelques jours à Las Vegas (au moins 2 nuits pour profiter de la ville avant d’explorer les alentours), le Red Rock Canyon peut être une belle alternative pour s’échapper, un peu, de la ville du péché. Un havre de paix, pour lequel vous pouvez prévoir de consacrer au moins 2 ou 3 heures (ou plus si vous souhaitez faire des randonnées plus longues dans le parc).
Une scenic drive en sens unique de 13 miles (21 km) vous emmène sur les principaux points de vue et sur les aires de stationnements. Un bel aperçu des formations géologiques typiques du désert de Mojave à découvrir.

Il peut aussi être un joli détour sur la route pour rejoindre ou au retour de la Death Valley.

Nouveauté Red Rock Canyon : à savoir

Si on vous en parle, c’est surtout que tout comme d’autres parcs de l’ouest américain (Yosemite, Arche Park dont on vous a déjà parlé…), il impose depuis fin 2020 une réservation afin de réguler l’affluence du parc en haute saison. Détails & informations pratiques ci-dessous :

De Octobre à Mai donc en saison d’hiver propice au soleil agréable du Nevada, il est nécessaire de réserver un créneau horaire si vous souhaitez emprunter la jolie route panoramique qui le traverse. Si vous prévoyez de la faire entre 8h du matin et 17h. Pour les « lève-tôt » pas besoin de réservation (le parc ouvre à 6h toute l’année et ferme entre 17h et 20h suivant la saison). Cela dit nous vous conseillons de le faire en fin de journée pour son jeu de couleur (et un superbe coucher de soleil en prime).

Et en pratique, comment ça se passe?

Rendez-vous donc sur le site de Recreation.gov pour prendre son ticket. Comme pour Arches Park, il vous faut déterminer une heure d’arrivée approximative, à savoir le ticket reçu est valable pour toute la journée. Bonne nouvelle, ce ticket d’entrée est gratuit ! (si vous avez le « Pass America the Beautiful » sinon 10$ pour les motos et 15$ pour les voiture ). Il serait quand même dommage de passer à coté de cette bouffée de nature (si vous avez le temps), juste pour une question de logistique….

Que faire à Red Rock ?

Tout d’abord, nous le recommandons pour chaque parc, rendez-vous au Visitor Center (ouvert tous les jours de 9h à 16h30). Véritable mine d’informations, vous pourrez : y demander conseil sur place, vous renseigner sur les conditions d’accès, découvrir les expositions intérieures et extérieures, récupérer une carte, accéder aux toilettes, faire le plein d’eau ou quelques emplettes (en effet s’y trouve également une petite boutique souvenirs). De nombreuses randonnées sont possibles dans le parc, étudiez en amont le site officiel qui vous détaillera également les informations essentielles, à savoir : la durée et la difficulté. Pour n’en citer que quelques unes : Calico I & II avec Calico Hills (de difficulté moyenne, est modulable selon vos envies et timing), Petroglyph Trail (facile environ 30 min), First Creek Canyon (environ 2h pour faire les 4 miles) …

Est-ce que Red Rock Canyon sera ajouté à votre bucket list de choses à faire à Las Vegas ?

Vous êtes nombreux à vous poser à la question et donc à nous la poser: comment je fais pour régler mes achats à l’étranger? Même si la réponse dépend au final de chacun, voici quelques pistes à explorer pour bien préparer son voyage:

Avec une carte Bancaire

On y pense pas toujours ou on ne le sait pas (c’est souvent les toutes petites lignes du contrat), mais la plupart des banques imposent des frais bancaires à chaque retrait ou règlement à l’étranger. Et la note peut vite monter, car vous avez le plus souvent un montant fixe et un montant en pourcentage, avec parfois des frais de change en plus! Du coup, il vaut mieux se renseigner à l’avance pour ne pas avoir de mauvaises surprises !
Certaines banques proposent des forfaits voyage pour éviter les frais lors de paiement à l’étranger, un forfait par mois à régler pour être tranquille, mais attention ils demandent souvent un an d’engagement pour ce type de forfait qui ne peut devenir intéressant que si vous voyagez plusieurs fois dans l’année. D’autres, peuvent avoir des accords avec des réseaux internationaux, qui peuvent être intéressants. En gros tout dépend de votre banque et du contrat que vous avez signer avec elle. N’hésitez pas à prendre contact avec votre conseiller pour en connaître tout les détails.

Une alternative possible : les banques en ligne. Soit en ouvrant un compte, soit en prenant seulement une carte que vous chargerez au fur et à mesure depuis une application mobile (cela vous engage donc à avoir un accès à internet pour effectuer une recharge). Plusieurs spécialiste des cartes « voyage » comme N26 ou Revolut, vous proposent même des cartes basiques gratuitement. Attention, ces cartes peuvent avoir un nombre de retrait en espèce limité (usuellement 200$). Mais elles vous serviront surtout à régler vos achats en carte bancaire sans frais de commission. Vous créditez votre compte en euros et vous réglez dans la monnaie locale (selon de le taux de change en vigueur au moment de l’achat). A noter toutefois, ces cartes demandent une autorisation systématique, elles peuvent ne pas fonctionner sur certains sites ou pour certains achats comme les péages, les locations de vélo certaines pompes à essences par exemple…

Idéalement, on vous conseille toujours de prendre aux moins deux cartes bancaires. Ainsi, si l’une de vos cartes ne passe pas, si vous la perdez, si on vous la vole ou si vous atteignez votre plafond de retraits, vous pourrez toujours utiliser l’autre.

En espèces

Là encore il s’agit de faire un choix. Souhaitez vous partir avec des espèces avant de quitter la France ?

Si vous souhaitez faire le change en France: renseignez vous auprès de votre banque si elle vous propose l’achat de devise à un bon taux. Il suffit pour cela de vérifier le taux du jour (sur des applications/sites comme XE.com par exemple), mais également le taux de commission pris par votre banque.
Autre solution retirer des euros (ou Franc Suisse) et passer par un bureau de change. Solution facile pour les parisiens et ceux qui habitent dans les grandes villes, mais il est beaucoup plus difficile de trouver un bureau de change en province.
Dans tous les cas, ne prévoyez pas d’emmener plus de 3000$/ couple, pour éviter les désagrément en cas de perte, vol …

Si vous souhaitez changer sur place, vous le pourrez aussi facilement. Mais on vous déconseille de le faire à l’aéroport, où le taux de change est souvent peu avantageux. Certains hôtels peuvent également le proposer mais avec une commission. Le mieux est encore de se rendre dans une banque ou un bureau de change en ayant effectué les vérifications précisées ci-dessus au préalable.

Vous pouvez également choisir de retirer des espèces avec votre carte auprès d’un distributeur (ATM). Idem, idéalement si vous n’avez pas de frais bancaires. Mais attention certains, (ceux en supermarchés ou dans les casinos notamment) appliquent plus de frais que d’autres et limites le montant (environ 200$ pour les plus petits). Il faut donc être attentif. Si vous souhaitez faire des retraits à l’étranger, préférez de « gros » retraits que de petites sommes à chaque fois.

Pour faire simple:
* Prévoyez 2 cartes pour partir en voyage pour le « au cas où », renseignez vous auprès de votre banque des frais ou choisissiez de prendre une carte voyage en plus.
* Changez votre espèce en France ou sur place en vérifiant les taux de change mais pas plus de 1500$ / personne pour ne pas avoir trop de cash sur soi… quitte à opter pour un retrait (même avec frais) pour un montant conséquent (de préférence) sera toujours mieux que d’avoir trop d’espèces sur vous.

Comme pour les USA , nous vous avons créé un petit guide des formalités pour votre prochain séjour au Canada, voici donc les démarches à suivre pour rejoindre nos cousins canadiens:

1. Avoir un passeport individuel

Pas de besoin de format biométrique ou électronique pour les ressortissants français, belges ou suisses (ceci dit, ils le sont tous maintenant) pour voyager au Canada, mais la validité de votre passeport doit dépasser d’au moins 1 jour la date de votre retour. Afin de parer à toute éventualité, on veillera à disposer d’un passeport comportant le nombre de pages vierges requis ou suffisant (généralement 3, dont 2 en vis-à-vis).

2. Remplir et avoir reçu l’autorisation AVE

Comme pour les USA, une autorisation de voyage est à remplir sur le site officiel du gouvernement: au prix de 7$CAD par personne (si un montant plus conséquent vous est demandé, vous n’êtes pas sur le site officiel). Vous devez faire une demande par personne si vous êtes plusieurs à partir en voyage, il faudra faire à chaque fois une demande et un nouveau paiement pour chaque personne. Elle est valable 5 ans, liée à votre passeport et à sa validité, si vous changez de passeport, vous devrez donc la refaire.

Pour information:

• Aux frontières terrestres (entre le Canada et les Etats-Unis), vous devrez vous acquitter d’une taxe de US$6, payable uniquement en espèces (à régler en $ américain) et remplir le formulaire vert I94W à compléter pour entrer aux USA, il vous sera remis sur place. Vous devrez également présenter votre passeport (valable pour entrer sur le territoire américain), votre ESTA (à faire avant votre départ -21$, voir notre article sur les formalités aux USA ), AVE (voir ci-dessus), votre billet de retour ainsi qu’une preuve de solvabilité.

Toutefois dans le sens USA -> Canada, l’AVE n’est pas requis.