Demain la fête de Thankgiving marque la fin de l’automne et le début de la saison d’hiver, et si un état peut vous offrir des paysages dignes de cartes postales et des photos Whaou ! (Et sans filtres !), c’est bien le Colorado. Des hautes montagnes du Rocky Mountain Park au site amérindien de Mesa Verde, d’ancienne ville minière en sites de fossiles de dinosaures, vous en prendrez plein les yeux et trouverez forcément une activité originale à faire. Allez une petite présentation s’impose :
Si on ne vous l’a jamais présenté en soit, on vous a pourtant déjà parlé du Colorado maintes fois ici. Mais si, souvenez-vous :
Il était temps de vous donner un aperçu approfondi de cet état hors normes. Le Colorado, c’est 4 parcs et 8 monuments nationaux, 8 trains historiques, 26 routes scéniques, 1500 villes fantômes, et pas moins de 960 espèces animales !
Le voyage commence forcément par la belle ville de Denver, qui vous met directement dans l’ambiance : un cœur de ville historique datant de la Ruée vers l’Or, une vue sur les montagnes environnantes, le plus grand réseau de parcs et un dynamisme à toute épreuve. Pour une meilleure découverte de la ville, on vous invite à lire notre article sur détaillé ici .
C’est la porte d’entrée des Rocky Mountain : une chaîne de montagne parmi les plus grandes d’Amérique mais aussi la plus réputée. Avec pas moins de 58 sommets de plus de 4200 m, le parc est un véritable terrain de jeu. 28 stations de ski réputées, dont Aspen (très chic et très réputée), ou Estes parc et Winter Park, deux stations au charme encore préservé. Ces stations sont renommées pour les sports d’hiver bien sûr, mais proposent aussi beaucoup d’activités l’été (peut-être l’occasion de visiter un ranch et de faire une balade à cheval). Une chose à découvrir assurément également en automne quand les couleurs flamboyantes habillent les arbres, et que les animaux sont le plus visibles. Un peu plus au sud, le sommet du Pike Peak vous offrira également des vues à couper le souffle !
D’autres paysages vous en mettront plein la vue : les gorges profondes du Black Canyon, les formations rocheuses du Colorado national Monument et du Garden Of Gods, rappelant que les parcs nationaux du grand Ouest ne sont pas loin… Pour une fin de journée hors du temps, rendez-vous au Great Sand Dunes Park pour un coucher de soleil sur des dunes de sables avec en fond les montagnes partiellement enneigées. Saisissant !
Sans parler des parcs nationaux, le Colorado offre une multitude de paysages enchanteurs : les montagnes au Nord, le désert au Sud, à l’ouest les pâturages verdoyants, vignobles et vergers et à l’est les plateaux et prairies caractéristiques.
Le Colorado c’est aussi une page de l’histoire, si on commence par les vestiges les plus anciens, l’État a vécu des bouleversements géologiques importants et regorge de sites consacrés aux dinosaures, aux forêts pétrifiées, et autres formations rocheuses. Puis, parcourez l’histoire avec un des sites les plus remarquable de la culture Anasazi. Mesa verde, patrimoine mondial de l’Unesco, qui regroupe près de 600 habitations troglodytes, est surtout connue pour des structures telles que Cliff Palace, considéré comme la plus grande habitation de falaise en Amérique du Nord. Enfin, le Colorado ne serait pas ce qu’il est sans la Ruée vers l’or (et vers l’argent) qu’il connut au milieu du XIX° siècle. C’est là que les villes se développèrent et que les colons conquirent l’ouest en quête de fortune. De petites villes ayant su se développer et rebondir à la fin de la Ruée (Telluride, Durango,Glenwood Springs…) nombre de villes ont été abandonnées (comme Tomboy par exemple), les mines désaffectées. Il est donc temps de faire un bond dans l’histoire…
Le Colorado grâce à ses grands espaces permet également de pratiquer une multitude d’activité :
Rafting et via ferrata dans les gorges, randonnées et vélo dans les montagnes, train à vapeur ou à crémaillère pour découvrir les villes… Pour les sensations fortes sans trop de risques et une vue imprenable, rendez-vous au parc de Royal Gorge, dont la principale attraction est un pont suspendu à près de 300m au-dessus du lit de la rivière Arkansas ! Enfin après toutes ces émotions, vous pourrez vous détendre dans les nombreuses sources chaudes que compte l’État (pas moins de 30 !). D’ailleurs, vous trouverez à Glenwood Springs, la plus grande piscine d’eau chaude minérale du monde !
En Bref, le Colorado regorge de trésors à découvrir, et offre des activités pour tous les goûts et tous les âges. Alors est-ce qu’il n’est pas temps de partir à sa découverte ? Rendez-vous sur notre site pour rêver de votre prochain « Colorado Tours » :
Vous l’attendiez, on vous l’a annoncé, et le voici ! Notre tout nouveau circuit, tout chaud, tout beau : « The Great South Tours ». Un nouvel horizon, une nouvelle découverte, et des sites qui vous rappelleront des films cultes : le Grand Sud, comme on ne vous l’a jamais présenté. On vous emmène à la découverte de la Géorgie et de la Caroline du Sud pour une exploration en dehors des sentiers battus. Faites nous confiance pour revenir dépaysé !
Traverser le Grand Sud, c’est retrouver les paysages paisibles et romantiques du film Forrest Gump, c’est plonger dans l’histoire du pays au temps de Scarlett O’hara, c’est goûter à la low country food, une gastronomie inimitable, le tout ponctué par une nature luxuriante et des villes toujours plus vibrantes.
Découvrez les traditions du Vieux Sud, dans ces deux états qui faisaient partis des premiers états de l’Union et qui ont marqués l’histoire des États-Unis. Faites un bond dans le temps en visitant les villes de Charleston et Savannah. Ces 2 villes étaient des portes sur l’océan Atlantique et donc lieux de commerce et d’échanges avec l’ancien monde, mais aussi la porte du commerce triangulaire. Foncièrement esclavagistes, ils furent parmi les premiers états à faire Sécession, à la promulgation de l’abolition de l’esclavage (avec d’ailleurs le premier coup de feu tiré depuis le fort Sumter à Charleston). États composés de plantations (principalement de coton et de riz), ils gardent encore aujourd’hui les stigmates de cette histoire mouvementée. De la culture Gullah issues des anciens esclaves, aux sites emblématiques de la lutte pour les droits civiques, en passant par les lieux liés à la guerre de Sécession, les retours dans le temps de manquent pas… tout le long du parcours, vous pourrez admirer ces grandes maisons « Antebellum » à l’architecture victorienne avec un pointe sudiste.
Le Sud, c’est aussi une nature époustouflante et comparable à nulle autre sur le globe. Les deux états abritent de nombreux refuges animaliers qui sont les garants de la conservation des lieux d’habitats des crocodiles et alligators, loutre de rivière, raton-laveurs ou encore du tatou. Vous rencontrez même les chevaux sauvages de l’île de Cumberland. Et c’est sans compter les milliers d’espèces de reptiles et d’oiseaux qui trouvent refuges dans ces contrées. Les paysages composés de marais parsemés de cyprès chauves, de majestueuses allées de chênes centenaires « coiffé » de mousse espagnole, ou de plages au sable doré, forment des images de cartes postales à chaque miles parcourus. On ne doute pas que vous reviendrez dépaysés !
Enfin, il est temps pour vous d’expérimenter la culture du Sud. Une gentillesse et un accueil chaleureux, une invitation au partage et à découvrir les lieux en dehors des sentiers battus. Et surtout un art culinaire typique qui saura contenter les gastronomes français que nous sommes. Exit le faux burger à l’américaine et welcome aux gombos de crevettes et au barbecue à toutes les sauces. En accompagnement le Collard greens (choux cavalier), le Gold Rice ou encore les grits (sorte de polenta de maïs) remplaceront les frites. Et en dessert, la pêche bien sûr, en emblème de le Géorgie vous ne pourrez pas y couper, mais aussi la tarte aux noix de pécan et les arachides bouillies. Et ceci n’est bien sûr, qu’un aperçu d’une tradition culinaire aux accents créoles, cajuns et africains tout en restant très américaine . Un conseil : ne passez pas à côté du fameux pulled pork à la sauce au vinaigre-piment !
Et comme on ne compte pas vous laisser vous ennuyer, vous pensez bien qu’on ne va pas vous laisser sans douce musique dans les oreilles… Le Sud est en effet le lieu de naissance du blues et du Rythm’n blues (n’hésitez pas à revoir notre article sur la Route du Blues pour connaître l’histoire des chanteurs noirs ici ). Ces états ont vu naître les plus grands de la Soul comme Ottis Redding, Ray Charles ou encore James Brown. Bref, de salles de concert en scènes de bar, vous trouverez forcément de quoi vous contenter !
Plus aucune raison d’attendre pour découvrir donc notre nouveau circuit «The Great South Tours » sur notre site internet ! :
En ces temps confinés quoi de mieux que de se refaire un des chefs d’œuvre du cinéma américain avec le film Forrest Gump. Si cela ne vous semble pas ce film du siècle, ce film permet pourtant de retracer les événements importants de la deuxième partie du XX siècle dans une comédie romantique. En 2011, le film est d’ailleurs sélectionné par la National Film Registry de la Bibliothèque du Congrès pour y être conservé, comme étant « culturellement, historiquement ou esthétiquement important ». De quoi passer un bon moment en famille et une petite révision historique…
Notre but est de vous faire voyager, alors on a décidé de vous emmener sur les lieux de tournage de ce film aux multiples nominations et récompenses (pas moins de 6 oscars), qui nous donne une bonne vision de l’Amérique entre les années 50 et les années 80.
Bon, clairement si vous n’avez pas encore vu ce film, il est temps de vous y mettre, parce que déjà, c’est maintenant un film mythique et qu’il est temps de combler cette lacune, mais aussi parce que l’on risque de vous spoiler …. Pour les autres, en route pour revivre cette folle aventure : « Cours, Forrest, Cours ! » (Une phrase passé aujourd’hui dans le langage populaire quand même !)
Le film s’ouvre sur Tom Hank assis sur un banc qui semble attendre le bus, et raconte sa vie aux différentes personnes qui s’assoient à côté de lui… Toute cette scène, que l’on va retrouver tout au long du film, a été tourné dans la magnifique ville de Savannah aux abords de Chippewa Square. Le banc qui était un élément de décor n’est plus là, mais le film a tellement marqué le public que le banc est aujourd’hui au Savannah History Museum. La preuve que Forrest est rentré dans l’histoire.
Il commence son histoire dans la ville de Greenbow en Alabama, sauf que cette ville en Alabama n’existe pas. Il s’agit en fait de Varnville une petite ville de Caroline du Sud, il ne reste pas grand-chose à voir dans cette ville paisible, à part des rues vides et calmes. Le seul bâtiment à peu près reconnaissable est cette quincaillerie de brique rouge sur la East Carolina Avenue.
Les maisons de Forrest, est la Bluff Plantation. Mais c’est une propriété privée qui ne se visite pas. Vous pourrez par contre, vous rendre devant le portail pour voir l’allée dans laquelle Jenny lui lance la fameuse phrase (« cours, Forrest, Cours »). Une belle allée centenaire et typique des plantations du Sud.
Forrest Gump va ensuite à l’université, et cette période est illustrée en Californie :
Weingart Stadium, du East Los Angeles College, à Monterey Park pour les scènes de football américain.
Marks Hall, sur le campus de l’Université de South California, à Los Angeles pour les scènes avec Jenny
Le Bovard Administration Building dans la même université quand Forrest se fait recruter par l’armée.
Le film avait peu de budget, et ils ne sont donc pas partis au Vietnam pour tourner ces scènes. Ils n’étaient en fait pas très loin, à environ 2h au sud de Savannah sur Hunting Island State Park et sur Fripp Island, dans le comté de Beaufort. Cette île offrait tous les décors tropicaux nécessaire aux scènes du film. Il ne restait plus qu’à modéliser les montagnes pour rendre tout cela réel. C’est d’ailleurs là que Forrest s’associera avec son ami Bubba pour créer un commerce de crevette. De cette anecdote, naîtra la chaîne de restaurant Bubba Gump Shrimp compagny dont les restaurants se trouvent par exemple sur le Santa Monica Pier ou bien à l’entrée des studios Universal.
On se retrouve ensuite au fameux discours de paix devant la Lincoln Memorial Reflecing Pool, nul besoin de la présenter. C’est un haut lieu de rassemblement des américains. Il se trouve bien sûr à Washington (tout comme le Jefferson Memorial visible en arrière-plan lorsque Forrest et Jenny se baladent).
Forrest passera ensuite son nouvel an 1972 au Cole’s Restaurant, établissement historique de Los Angeles ayant servi également à de nombreux autres films (Seven, LA Confidential…).
Forrest sera ensuite de retour à Washington pour rencontrer le président Nixon et appellera la police craignant des cambrioleurs dans l’hôtel du …Watergate. Encore la petite histoire dans la grande….
Si Bayou la Bâtre en Alabama existe bien, c’est dans le secteur de Beaufort en Caroline du Sud que furent tournées les scènes. C’est vers Ly Point Creek que vous pourrez retrouver la majorité des scènes de pêche et d’ouragan. L’église où Forrest va prier pour une meilleure pêche est en fait la Stoney Creek Independent Presbyterian Chapel, à McPhersonville en Caroline du Sud et l’hôpital des pêcheurs, l’université de Beaufort.
Arrivons au point le plus important en termes de voyage : la course de Forrest Gump à travers les USA. Et bien sûr, vous en aurez reconnu plusieurs sites :
Le Santa Monica Pier, ce bout de l’Amérique est bien sûr très célèbre pour être également le bout de la Route 66.
Forrest retraverse les Usa pour atteindre l’autre océan et fait demi-tour au Marshall Point Lighthouse, à Port Clyde dans le Maine.
Les champs de blé se trouvent à Cut Bank au Montana
Le magnifique pont de pierre avec les montagnes en arrière plan se trouve à l’entrée Est du Glacier National Park (Montana)
Sa première interview se passe sur le Woods Memorial Bridge situé à Beaufort
Il commence à être suivi dans un virage en épingle que l’on peut retrouver dans les Blue Ridge Mountain (Grandfather Mountain, à Linville, en Caroline du Nord, le virage s’appelle d’ailleurs maintenant The Forrest Gump Curve !)
La scène du slogan « Shit Happens » a été tourné dans la ville de Flagstaff et celle de l’invention du smiley au niveau de l’historique Twin Arrows Trading Post, une icône de la route 66, à l’est de Flagstaff
Forrest Gump arrêtera sa course sur la route panoramique de Monument Valley, l’endroit est devenu tellement célèbre qu’une aire de repos a été construite pour permettre aux gens de prendre leur photo à cet endroit ! (elle s’appelle d’ailleurs le Forrest Gump Point)
Enfin le dernier endroit mythique de ce film serait le chêne dans lequel Forrest et Jenny ont construit leur amitié et sous lequel elle sera finalement enterrée. Malheureusement ce chêne majestueux ferait partie de la Plum Hill plantation, qui fait elle-même partie de la Bluff plantation qui comme nous vous le disions plus haut est une propriété privée…
Vous pourrez retrouver ces différents endroits dans nos circuits :
Comme vous pouvez le voir une grosse partie de ce film se déroule en Caroline du Sud dans paysages typique du Sud, et vous savez quoi ? Restez à l’écoute car bientôt, nous vous emmènerons sur ses traces donc notre tout nouveau circuit ! Stay Tuned !
Ainsi que nous vous le proposions sur Facebook, faisons un petit retour sur les symboles américains en commençant par les ceux des deux partis en lice pour la présidence américaine.
Alors pourquoi l’âne et l’éléphant ?
Cela remonte au XIX° siècle, lors de présidentielle de 1828 opposant le candidat démocrate Andrew Jackson au président républicain John Quincy Adams. La campagne est dure et tous les coups sont permis, la presse et les pamphlets s’en donnant à cœur joie et affuble le candidat démocrate du surnom de « Jackass »(à comprendre ici comme « bourricot ») en jouant avec son nom. Cela ne déstabilisera pas Jackson qui amusé, reprendra même l’insulte à son compte car pour lui l’animal est loyal, persévérant capable de supporter de très lourdes charges sans broncher. Cela lui permettra même de remporter l’élection !
L’éléphant apparaît quant à lui pour la première fois dans le journal The Rail Splitter en soutien à la campagne de « father » Abraham Lincoln.
Ces deux symboles seront repris et popularisé quelques années plus tard (en 1874) par le caricaturiste républicain Thomas Nast, dans le journal « Harper’s weekly ».Dans sa caricature « La panique du troisième mandat», l’artiste caractérisait le parti démocrate par un âne déguisé en lion et portant le nom de César gravé dessus, faisant peur à tous les animaux sauf à l’éléphant qui lui portait l’inscription « le vote républicain ». La peau de lion symbolisait le journal « le New York Herald » qui avait répandu la rumeur que le président républicain Ulysse S. Grant briguait un troisième mandat, ce qui serait assimilé à de la dictature. Les dictatures de Nast font parler d’elle et très vite les américains associent l’âne aux démocrates et l’éléphant aux républicains, jouant un rôle majeur dans ces attributions toujours en cours aujourd’hui. Pour la petite info, c’est également lui qui a popularisé les figures de l’oncle Sam et du Père Noël tels qu’on les connaît encore aujourd’hui.
En tout cas, chacun y voit des qualités et des défauts. Pour les démocrates, l’âne, est modeste, rusé, courageux et capable de supporter de lourdes charges alors que les Républicains le voient têtu et risible. Pour les Républicains, l’éléphant est fort, intelligent, sage. Alors que les démocrates le voient comme prétentieux et incompétent.
Mais du coup connaissez-vous, l’histoire des autres symboles américains ?
Le drapeau américain
Le drapeau américain a un nom : The Star-Spangled Banner (« la Bannière étoilée »). Depuis 1960, il est composé ainsi : – 50 étoiles blanches sur fond bleu, dans un rectangle en haut, à gauche, – 13 bandes horizontales, rouges et blanches, en alternance, symboliquement cousues et non teinté pour symboliser l’union des états fondateurs.
Il fut adopté en 1777, moins d’un an après la guerre d’indépendance et l’élaboration de la constitution, officialisant la création du nouvel état. À l’époque, il n’y avait que 13 étoiles, symbolisant les 13 états déjà conquis sur la côte est. En 1818, le président Monroe signe un acte stipulant que le drapeau devrait changer désormais à chaque entrée d’un État dans l’Union, le 4 juillet (le Jour de l’indépendance, fête nationale américaine) suivant cette entrée, par l’ajout d’une étoile par État supplémentaire. La « conquête de l’ouest » et la constitution de nouveaux états entraînera les différents changements de drapeau (jusqu’à 27). Les étoiles sont ajoutées au fur et à mesure jusqu’en 1960 avec l’intégration de Hawaï comme cinquantième état de l’union (d’où les 50 étoiles d’aujourd’hui). C’est également la plus longue période sans changement du design du drapeau.
Les 13 bandes symbolisent toujours les 13 états sécessionnistes qui menèrent la guerre d’indépendance contre le Royaume-Uni.
La Statue de la Liberté (The Statue of Liberty)
Célèbre dans le monde entier, la Statue de la Liberté qui s’appelle en fait « la liberté guidant le Monde » est une statue monumentale est située à New York, sur la Liberty Island, au sud de Manhattan, à l’embouchure de l’Hudson et à proximité d’Ellis Island. Elle accueillait les voyageurs ayant traversé l’Atlantique jusqu’à New-York. C’est la première chose qu’apercevaient les immigrants venus chercher du travail dans le Nouveau Monde (jusqu’au XIXe siècle). La statue représente une femme debout vêtue d’un drapé à la romaine. Tenant dans son bras droit une tablette sur laquelle est inscrite la date de la déclaration d’indépendance en chiffre romain (JULY IV MDCCLXXVI), celle-ci évoque le droit ou la loi. De sa main gauche, elle brandit une torche allumée renvoyant aux lumières. Au pied de la structure se trouvent des chaînes brisées qui symbolisent l’affranchissement du joug de l’oppression, la liberté. La statue est tournée vers l’est, c’est-à-dire vers l’Europe, avec laquelle les États-Unis partagent un passé et des valeurs. Elle est coiffée d’une couronne comportant sept pointes, symbolisant les « Sept Continents » (Amérique du Nord, Amérique du Sud, Europe, Asie, Afrique, Océanie et Antarctique). Ou bien elles pourraient également évoquer les sept océans (Arctique, Antarctique, Atlantique nord et sud, Pacifique nord et sud et Indien). Le diadème fait aussi penser à celui que portait le dieu du soleil Hélios. Sous ces pointes, se trouvent vingt-cinq fenêtres symbolisant quant à elles vingt-cinq pierres gemmes trouvées sur la terre et les rayons du ciel qui brillent sur le monde. Elle reste le symbole de la liberté et de la démocratie. Elle fut offerte aux États-Unis par la France en 1886 pour fêter les 100 ans de l’indépendance et l’amitié entre ces deux peuples. Elle mesure 92.9m (avec le piédestal) et pèse 225 tonnes, la conception a été confié au sculpteur Bartholdi et la structure interne en acier faut réalisée par Gustave Eiffel. Elle fut inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco en 1984.
Le Pygargue à tête blanche.
Si les français sont représentés par le coq (que les démocrates avaient essayé de nous piquer avant d’adopter l’âne !), les américains ont choisi le pygargue à tête blanche comme emblème. S’il ressemble fortement à un aigle, il n’en est pas tout à fait un, la différence se jouant à la présence de plume sur les pattes. Cet oiseau majestueux est présent sur quasiment tout le continent américain, de l’Alaska jusqu’au Mexique. Ils peuvent être de tailles différentes, les plus gros spécimens se trouvant en Alaska et les plus petits en Floride.
Bien avant de devenir l’emblème des États-Unis, le pygargue était déjà un oiseau sacré. Ces oiseaux en général étaient considérés comme des messagers spirituels entre les dieux et les êtres humains. Au cours des pow wows, plusieurs danseurs portaient les serres des oiseaux comme marque de prestige et les plumes étaient utilisées dans les coiffes et les costumes religieux. Chez les Lakotas, les plumes étaient offertes en signe de reconnaissance à un membre de la tribu ayant fait preuve de bravoure ou de valeur. Pour les Pawnees, ces oiseaux étaient des symboles de fertilité parce que leurs nids sont aménagés en hauteur et parce qu’ils protègent farouchement leurs petits. Les Kwakwaka’wakw éparpillaient des plumes pour accueillir des invités de marque. Chez les tribus des Grandes Plaines, pendant la danse du Soleil, on émettait des sifflements en soufflant dans un os d’aigle. A savoir, ces animaux sont farouchement protégés ayant failli disparaître (dans les années 50, il ne restait que 800 à 900 individus !). Toutefois, les amérindiens sont autorisés à obtenir des plumes de pygargue à tête blanche ou d’aigle royal pour des usages spirituels et religieux.
Le pygargue a été choisi le 20 juin 1782 par le Congrès pour devenir le symbole des États-Unis en l’intégrant au grand sceau. Il est représenté tenant dans ses serres un rameau d’olivier et des flèches. Il apparaît sur tout ce qui est officiel, des pièces de monnaies, les billets, en passant par les timbres et surtout sur les sceaux officiels en particulier sur celui du Président américain ! Par sa puissance, sa longévité et son allure majestueuse, il symbolise la souveraineté.
Pour la petite info, les USA ne sont pas passés loin d’avoir un dindon comme emblème ! Plébiscité au départ par Thomas Jefferson, considérant qu’avec sa tête blanche et de ses yeux jaunes, le pygargue, ne pouvait être que noble et courageux. Le pygargue lui fut disputé par Benjamin Franklin qui était naturaliste et considérait que le volatile était plutôt un couard et un lâche, préférant voler que pêcher par ses propres efforts (le pygargue est en fait plus proche des vautours que des aigles). Il proposa donc le dindon comme emblème dont on reconnaît les vertus historiques (rapport au repas de Thanksgiving). Mais il échoua à imposer ses arguments : la jeune nation attachait manifestement davantage d’importance au symbolisme qu’à l’histoire naturelle, et la dinde avait nettement moins de charisme que le pygargue. L’oiseau reste l’emblème incontesté des Usa, et Donald Trump ne s’y est pas trompé posant en 2016 avec l’oiseau pour sa campagne présidentielle !
Le grand sceau des États-Unis (Great Seal of the United States)
Le Grand sceau des États-Unis est utilisé pour prouver l’authenticité de certains documents au sein du gouvernement américain. C’est en 1782 qu’il a été utilisé publiquement pour la première fois, et est composé de deux faces :
Au recto, on retrouve le fameux pygargue à tête blanche aux ailes déployées tenant dans sa serre droite un rameau d’olivier composé de 13 feuilles et 13 olives symbole de paix et dans le serres gauches treize flèches, symbole de guerre. Il tient dans son bec le bout d’une bannière qui flotte au-dessus de sa tête avec la citation latine « E pluribus unum » que l’on traduit par « De plusieurs, un ». Le sens de cette devise est double : suggérant que de plusieurs colonies ou États émergent une nation unique ou que de plusieurs peuples, races et nationalités ont émergé un seul peuple et une seule nation.
Au-dessus du pygargue, on retrouve 13 étoiles, représentant les 13 nations originelles et devant l’animal, un blason composé d’une bande bleue et de 13 bandes rouges et blanches.
Au verso, l’œil de la Providence au sommet d’une pyramide. Sur la base, se trouve la date en chiffre romain au-dessus de l’œil la phrase ANNUIT COEPTIS (Il a favorisé notre entreprise) et dessous dans une bannière NOVUS ORDO SECLORUM (un nouvel ordre des siècles) ces deux inscriptions restent encore un peu floues et engage à valider les théories du complots… l’œil et la pyramide étant également des symboles maçonniques.
S’il vous reste des billets de 1 dollar depuis votre dernier séjour, vous pouvez les voir au dos de Washington !
Le sceau du Président, reprend les mêmes éléments que le grand sceau, à quelques différences près : les étoiles au-dessus sont en lignes avec 13 nuages stylisés, la bannière est regroupée sur un seul côté, et autour on retrouve 50 étoiles représentant les 50 états actuels. Le sceau est principalement vu sur le pupitre lors des conférences de presse ou interventions publiques présidentielles, sur les documents de la Maison-Blanche, sur le drapeau du président, Sur les côtés du fuselage ou de la carrosserie des différents moyens de transport présidentiels : Air Force One, Marine One et les limousines présidentielles et à l’intérieur de ces appareils, & aussi dans le Bureau Ovale.
L’oncle Sam
C’est un personnage emblématique des États-Unis. La paternité de ce personnage reviendrait à Samuel Wilson un entrepreneur travaillant dans le conditionnement de viande pour l’armée américaine. En 1812, lors de la guerre contre l’Espagne, Wilson s’associa avec Elbert Anderson pour fournir la viande aux armées américaines. Les soldats recevaient des caisses de viandes estampillées E.A-U. S (comprendre Elbert Anderson et United states). Alors qu’un groupe de personnages illustres, dont le gouverneur de l’État de New York de l’époque, visitait l’usine, l’un d’eux demanda à un ouvrier la signification des initiales « E.A.-U.S. » sur chaque fût de viande. L’ouvrier répondit que les initiales E.A. signifiaient Elbert Anderson, le nom du partenaire de la société. En plaisantant, il ajouta que les initiales U.S. signifiaient « Uncle Sam Wilson » (qui était le surnom affectif de Samuel Wilson).
L’anecdote fit son chemin et à la fin de la guerre de 1812, le surnom était adopté. En 1961, le Congrès reconnut à « Uncle Sam Wilson » de Troy la parenté du symbole des États-Unis. Du coté du design bien connu, il apparaît que ce soit un mix entre les président Jackson et Abraham Lincoln. C’est comme nous vous le disions plutôt le caricaturiste Nast qui fixa les traits du fameux Oncle Sam. Il est représenté par un personnage de grande taille avec des favoris et des cheveux blancs, portant une redingote étoilée, un pantalon à rayures et un chapeau haut de forme, décoré d’étoiles et de rayures rappelant le drapeau américain. L’oncle Sam est un personnage profondément patriote et son imagerie a principalement servi dans les propagande de Guerre. L’image la plus fameuse restant le « We Want You » de 1917 appelant les américains à s’engager dans le conflit de la première guerre mondiale.
Si en France on utilise d’expression au pays de l’Oncle Sam, les américains l’utilisent pour désigner plus spécifiquement le gouvernement et l’administration.
N’hésitez pas à nous contacter pour préparer votre projet:
Halloween approche et il est temps de parler de…. Fantômes, plusieurs de nos circuits passent en effet par plusieurs hôtels hantés ….
Fantômes et frissons dans nos circuits aux USA
Comment ne pas commencer avec le Stanley Hotel à Estes Parc ? Cet hôtel inspira un des maîtres du genre pour une des histoires les plus connues pour les amateurs de film à frissons : The Shining. Si ce n’est pas cet hôtel qui illustra le film de Stanley Kubrick, il servit de décor à la mini-série produite par Stephen King quelques années plus tard, qui était mécontent de l’adaptation.
En 1974, l’auteur et sa femme arrivent dans cet hôtel juste avant la fermeture pour la saison hivernale et sont donc les seuls clients, ce qui inspira au romancier son histoire. L’hôtel construit en 1909 était destiné aux riches vacanciers et servit également aux malades tuberculeux pour reprendre des forces. Aujourd’hui, encore c’est une destination plébiscitée pour la vue panoramique sur les Rocheuses.
Si vous souhaitez vous faire frissonner, c’est la chambre 217 qu’il vous faut demander. En effet, ce serait dans cette pièce qu’Elizabeth Wilson, la gouvernante en chef aurait été blessée par une explosion causée par l’allumage d’une lanterne. Malgré le fait qu’elle est survécu à l’accident, on dit qu’elle hante encore cette pièce, déplaçant les bagages et pliant les vêtements de ses occupants. Mais ce n’est pas la seule histoire de cet hôtel qui fait parti des plus hantés du pays. Il y aurait également des fêtes se déroulant sans personne dans la salle de musique, la maîtresse de maison observant ce déroulé depuis le haut du grand escaliers et rejoignant les convives qui se sentent seuls, une petite fille surveillant les gens descendant l’escalier, le fantôme du premier propriétaire jouant avec les occupants de la chambre 407, ou encore un jeune homme jouant régulièrement avec les TV…Bon, vous l’aurez compris les histoires et les expériences sont multiples, et l’hôtel joue bien sûr aujourd’hui la carte du paranormal. Même si vous n’y passez pas la nuit, faite un arrêt pour le découvrir pendant nos programmes passant par Estes park :
Direction le Wyoming avec le Historic Occidental Hôtel de Buffalo, qui serait un des hôtels les plus hantés du Wyoming, passage obligatoire des colons en quête d’une vie meilleure en Oregon (la ruée vers l’Or est aussi passée par là), ou dans le Montana. Cet hôtel a hébergé bon nombre de grandes célébrités du Far West : Buffalo Bill Cody, Calamity Jane, Butch Cassidy, Ernest Hemingway et deux Présidents des États-Unis, Theodore Roosevelt et Herbert Hoover.
Situé au pied des montagnes Bighorn près de l’ancien Bozeman Trail, le monument historique accueille des voyageurs fatigués depuis 1880. Il aurait même été un hôtel de passe au début de XX° siècle.
L’apparition la plus fréquemment rapportée est celle d’une jeune fille affectueusement appelée par le personnel de l’hôtel « Emily ». La légende raconte qu’elle était la fille d’une prostituée opérant dans la suite Bordello et qu’elle est décédée du choléra au début des années 1900. Elle est décrite comme maigre avec des cheveux longs et foncés et une robe blanche, et jouerait régulièrement dans les couloirs
Nous vous proposons même de passez une nuit dans cet hôtel au cours de notre programme Rocky Mountains Tours
L’hôtel Mizpah ne fait pas parti de nos circuits mais fait vaut le détour. Construit en 1905 dans la ville minière de Tonopah (au Nevada), c’était à l’époque l’hôtel le plus haut du Nevada. Il y aurait 3 histoires principales dans cet hôtel :
L’hôtel possédait dans ces fondations une cave utilisée comme banque, 3 hommes ont creusé un tunnel pour atteindre ces trésors mais l’un d’entre eux décida de tuer ses compagnons pour garder le butin qui depuis hanteraient la cave.
La lady in red, serait une prostituée du début des années 20 tuée devant sa chambre par un amant jaloux. De nombreux clients rapportant sentir une présence couchée sur les couvertures ou bien une main froide se posant sur leur épaule. C’est la Chambre 504 si vous voulez une expérience.
Et enfin les enfants du 3 ième étages, il n’y a pas vraiment d’histoire sur ces enfants mais plusieurs clients ont rapporté avoir entendu des enfants jouer et courir dans les couloirs alors qu’il n’y avait personne…
L’hôtel joue bien sûr aujourd’hui sur ces phénomènes paranormaux puisqu’il a été élu en 2018, hôtel le plus hanté des États-Unis par le magazine USA Today. Un classement établi par plusieurs experts, un chasseur de paranormal, un spécialiste des hôtels historiques et un amateur des lieux horribles…donc par un public averti !
Ce ne sont pas bien sûr, les seuls hôtels hantés du pays, pour ne pas vous laisser sur votre faim , voici une liste d’hôtel que vous pourrez aller voir dans nos différents circuits :
L’Hôtel Chelsea à New York, habiterait le fantôme de Nancy Spungen, la petite amie du chanteur Sid Vicious, assassinée en 1978.
Au Deetjen’s à Big Sur Inn en Californie, C’est le fantôme du grand-père du gérant de l’hôtel, fondateur de ce dernier en 1930, qui roderait dans les couloirs.
Le Bourbon Orleans Hotel en Nouvelle-Orléans, le bâtiment n’a été transformé en hôtel qu’en 1960. Les fantômes hantant ce lieu dateraient des vies précédentes du bâtiment qui fut tour à tour une salle de bal, un théâtre, un couvent, ainsi qu’un orphelinat. On y rencontrerait donc un soldat mais également des enfants, des femmes du couvent et une danseuse du théâtre.
Le Hawthorne Hotel, à Salem, dans le Massachusetts. La ville est mondialement connue pour ses histoires de sorcières, et dans l’hôtel construit il y a plus de 90 ans de nombreux phénomènes paranormaux feraient encore leur apparition…lumières qui s’allument et s’éteignent, robinets se mettant en fonction et s’arrêtant tout seul … et bien sûr ce n’est pas le seul bâtiment hanté de cette ville.
Le Hollywood Roosevelt Hotel, à Los Angeles. Ce luxueux hôtel situé sur le Hollywood Walk of Fame a reçu de nombreuses personnalités depuis son ouverture, en 1927. Marilyn Monroe y ferait apparemment encore quelques passages…
L’hôtel La Fonda à Santa Fe,au Nouveau-Mexique. Cet hôtel reconstruit à Santa Fe en 1922 abritait déjà des auberges depuis 1607. Il est le lieu de séjour pour l’éternité d’un certain John P. Slough, président de la Cour suprême, abattu dans le hall d’entrée en 1867.
Le Myrtles Plantation àSt. Francisville, en Louisiane. Il s’agit d’une demeure construite en 1796 par le général David Bradford. L’actuel propriétaire assure avoir vu neuf fantômes dans son désormais bed-and-breakfast. Il a d’ailleurs pris des photographies qui en représentent deux.
Le Congress Plaza à Chicago. Créé en 1893, cet hôtel accueille des visiteurs pour la foire mondiale, et notamment des personnalités. Il abritait aujourd’hui des fantômes célèbres, comme le gangster Al Capone.
Vous l’aurez compris les histoires de fantômes pullulent aux USA et les américains sont friands de ces légendes…
Et tout cela c’est sans compter les nombreuses villes fantômes (bien sûr encore habitées…) qui jalonnent les États-Unis
Alors prêt pour le grand frisson ? Nous pouvons bien sûr vous créer un circuit sur-mesure pour intégrer les hôtels et lieux hantés à vos road-trip !
Souvent appelé vin du Nouveau Monde en opposition aux vins de la vieille Europe, les vins d’Afrique du Sud ont su conquérir le marché mondial au fur et à mesure de leur développement.
En 1652, on récence le premier comptoir de la compagnie des Indes Orientales (Hollandaise) aux alentours de Table Mountain dans la région du Cap. Ceux-ci en effet cherchent à ce moment-là à établir une étape entre l’Asie des épices et l’Europe pour rendre le trajet moins long. Le fort de Bonne-Espérance à visiter, vous ramènera dans le temps. C’est également là, que l’on cherche à soigner les marins atteint du Scorbut pendant ces longues traversées. Un jeune chirurgien Jan Van Riebeek, installé dans la colonie en cherchait le remède et eu l’idée de faire importer des cèpes de vignes, le climat de type méditerranéen de l’Afrique du Sud pouvant convenir à la plante. La chose fut faite en 1655, et la première récolte eu lieu en 1659. L’Afrique du sud est donc l’un des rare pays dans lequel nous pouvons dater la première vinification !
La Hollande ne possédant pas de vignes, il semblerait que les premiers cépages Sud-Africain soient des cépages français. Mais les hollandais ne savaient pas le vinifier et il apparaît que le vin produit était quasi imbuvable. La révocation de l’Édit de Nantes en France en 1685 par Louis XIV allait changer la donne, entraînant l’immigration des huguenots protestants français vers de contrée plus accueillante et notamment la Hollande ; entre 1688 et 1690 ce n’est pas moins de 200 huguenots français triés sur le volet (on leur demandait des compétence viticoles) qui viendront s’installer en Afrique du Sud et développeront grandement la production viticole du pays. Ils créeront la zone de Franschhoek « le coin Français », et l’on y retrouve encore leur descendant aujourd’hui : Cellier et Pinard (cela ne s’invente pas), de Villiers, Rousseau ou Rétif…
Les années les plus fastes seront celles des guerres napoléoniennes, mettant un embargo sur l’Angleterre sur la vente de beaucoup de produits. Ainsi les anglais friands de vin (français notamment) ont dû trouver d’autres lignes d’approvisionnement, et la Cap passera sous domination anglaise en 1814. Ces années fastes dureront 50 ans et permettront au vin Sud-Africain de s’exporter (même si la qualité laisse à désirer). C’est aussi dans ces années-là que l’on verra fleurir les manoirs majestueux qui composent aujourd’hui les différents vignobles.
A la fin de la guerre entre les Boers et les anglais (1902) la production viticole ne s’est toujours pas stabilisé et il faudra attendre 1918 avec la création de la coopérative KWV (Koöperatieve Wijnbouwers Vereniging van Zuid-Afrika Bpkt) pour fixer les rendements à l’hectare et le prix du vin.
Aujourd’hui une véritable industrie du vin existe en Afrique du Sud avec près de 99 000 hectares cultivés, employant 300 000 personnes sur plus de 3300 propriétés viticoles. De nombreuses routes des vins se sont développées aux fils des années pour mettre en avant ce patrimoine. La plus célèbre et la plus ancienne fut crée en 1971 autour de Stellenbosch et regroupe aujourd’hui 152 membres, sans compter son université réputée dans le monde entier.
De nombreux domaines, vous proposeront une dégustation pour ces vins pour la plupart du blanc aux saveurs sucrées mais aussi d’autres expériences : celles du luxe au domaine Delaire Graff Estate qui est un « relais & château », Waterford pour l’expérience vin et chocolat, ou encore Vergelegen pour ses vins bien sûr, mais aussi pour ses arbres centenaires. Il est dit que le Old English Oak est le plus vieux d’Afrique (300 ans) et que les cinq Camphor Tree sont classés monument historique depuis 1942.
Dans le « coin français », Chamonix vaut le détour avec un restaurant, un lodge, une cave, de l’eau de source et quelques animaux de ferme… africaine avec des élans, des springboks et des autruches !
Les routes des vins ne sont pas les seules routes touristiques d’Afrique du Sud, et la route des jardins ou encore la route des baleines sauront vous ravir, vous enchanter et vous émerveiller. Sans compter les différents parcs nationaux emplis d’animaux sauvages ou bien la ville de Cape Town qui a su garder tout son charme.
Pour partir vers de nouvelles aventures avec nous, vous pourrez retrouver notre programme Afrique du Sud « Route 62 Tours » :
Si dans l’imaginaire contemporain la Floride est représentée par les plages, les cocotiers et les bikinis, cet état situé à la point sud est des États-Unis en plein golfe du Mexique est beaucoup plus que cela, laissez nous vous embarquer :
Si elle ne fut pas découverte par Christophe Colomb (qui lors de ses voyages se concentra sur Cuba et les Caraïbes), elle le fut peu de temps après puisque on estime les premières explorations espagnoles sur le territoire à 1499. Une exploration plus approfondie sera conduite en 1513 par Ponce de Leon (qui était dit-on à la poursuite de la fontaine de jouvence), c’est d’ailleurs lui qui donnera son nom à l’état, baptisant ces nouvelles terres Pacua Florida (les Pâques fleuries en rapport avec leur date de débarquement au dimanche des rameaux). Les espagnols étaient à la recherche d’or et devant l’absence de richesse, il abandonna la région pour de nouvelle contrées. Une cinquantaine d’années plus tard, la colonie de San augustine sera fondée et reste une des villes les plus anciennes de États Unis (voir la plus ancienne). La Floride fut ensuite pendant un temps française, entre 1562 et 1565 et il reste un fort près de Jacksonville pour en témoigner. Les espagnols reprenant leur suprématie sur l’état et installant des colonies et des sites d’évangélisation. Les espagnols subiront régulièrement les incrustions françaises et anglaises ainsi que la défense des indiens natifs les Séminoles. La Floride sera cédée aux Anglais lors du traité de Paris en 1763. Lors de la guerre d’indépendance, la Floride restera fidèle à la couronne et accueillera les réfugiés loyalistes, repeuplant ainsi son territoire. Elle sera même rétrocédée aux espagnoles en 1783. Ce n’est finalement qu’en 1845 que la Floride deviendra le 27°états des États-Unis.
Les Keys
Un chapelet de 1700 îles et îlots
Le maître mot de ces îles est la décontraction et la simplicité qui en est devenu un art de vivre. Au XVII° siècle, les espagnoles cinglaient autour de ces îles et il y eu de nombreux naufrages, ce qui en font un paradis pour les plongeurs… il n’y aurait pas moins de 400 épaves qui gisent au fond de cette zone. Sans compter les trésors que pouvaient compter ces galions, c’est aussi une formidable source historique qui permet de comprendre ce qui se jouait dans ce golfe du Mexique. De plus, les Keys sont composées autour du 3° récif corallien au monde de part la taille… Bref, un paradis ! Il y a d’ailleurs de nombreux sites et parcs protégeant cette nature et faune sans pareille.
Overseas Highway une autoroute entre terre et mer, permet aujourd’hui de relier le continent et avec les îles, elle compte 42 ponts dont le plus impressionnant est le 7 miles bridge long de 11 km ! Pour une pause culturelle, arrêtez-vous sur l’île de Key West au Ernest Hemingway Home & Museum, demeure du prix Nobel et génie littéraire Ernest Hemingway et d’une multitude de chats descendants de sa chatte Blanche Neige, il est venu trouver ici le calme et la quiétude pour écrire ses chefs d’œuvre.
Les Everglades.
Inscrit au patrimoine mondial de L’Unesco, ce marais géant est un site protégé, et une zone de prédilection pour les alligators (près d’un million ½ en Floride). Ce sont les rois dans cet écosystème qui compte également beaucoup de batraciens et oiseaux en tout genre. Mais le parc abrite également plus de 30 espèces en voie d’extinction telles que le lamantin, la panthère de Floride et le crocodile américain. La faune est prenante au sein de ce parc naturel et le mieux pour ne pas trop les déranger et ne pas abîmer ces marais est de se déplacer en Airboat (vous savez cet hydroglisseur que l’on voit au début de la série les experts à Miami !). Pour la petite anecdote, c’est également le seul endroit au monde où crocodiles et alligators se côtoient !
Miami
Est le plus grand port de croisière du monde ; à la fin du XIX° siècle, Miami n’était encore qu’un village de 300 habitants et la ville se développera avec l’arrivée du chemin de fer qui a entraîné le développement de l’industrie et du tourisme en complément de l’agriculture. Pourtant, elle garde encore les traces de son histoire avec ses nombreux quartiers. On y retrouve Little Havana, marque de l’immigration des cubains à partir des années 50. Il y a également Little Haïti, qui vous transportera dans une ambiance caribéenne, mais aussi Wynwood, le quartier du street Art, ou encore Coconut Grove un quartier calme au charme tropical et désuet, qui fut longtemps le quartier des écrivains et artistes, avant de devenir le quartier des européens. Grand port, la ville est le lien avec l’Amérique du sud et est devenue rapidement la principale ville Latino-américaine du pays (on y parle quasiment autant espagnol qu’anglais !).
Miami Beach est sans doute la plage la plus connue de la cote est. On vient à Miami pour le balnéaire et pour faire la fête, une activité dont South Beach a su en faire sa marque de fabrique. Ocean Drive, sa célèbre avenue, est le lieu où il faut se montrer, belles motos, et belles voitures sont le lot sur cette petite ville. Ocean Drive est un quartier Art Deco sans pareille témoignage des folles nuits de Miami au moment de la prohibition.
En remontant par la côte Est, vous passerez par Fort Lauderdale, appelé aussi la Venise de l’Amérique. Le plus intéressant reste sa marina comptant pas moins de 42 000 yachts ! la ville est un lieu de villégiature privilégié durant les mois d’hiver pour les riches retraités. Un quartier résidentiel qui s’étend jusqu’à Palm Beach. Vous arriverez bientôt à Cap Canaveral, la fameuse base de lancement (revenue aujourd’hui sur le devant scène avec les essais de SpaceX, la dernière navette s’y était posé en 2011) visitez les fusées lunaires hors d’usage et apprenez en plus sur cette course qui marqua la fin des années 60. (Vous pourrez même faire une simulation, on n’est pas encore au niveau des sensations des rollercoaster d’Orlando mais l’expérience est intéressante.)
Daytona
Vous voici maintenant au royaume des motos et des voitures, sans compter la Bike Week, rassemblement motard mondialement connue. C’est aussi le lieu de prédilection des passionnés d’autos avec le fameux Speedway sur lequel se courre de nombreuses courses. Au printemps, le Spingbreak anime les 37 km de plage de la station balnéaire (les jeunes universitaires, profitent des vacances de printemps pour faire la fête et relâcher la pression). Si aujourd’hui on peut rouler sur celle-ci (pour 10$ environ), cette plage de sable dur, était le lieu de courses effrénées jusqu’à la fin des années 60.
San Augustine & Jacksonville
Vous voici au cœur de la plus vieille ville des États-Unis, et une ville de plus de 500 ans pour un pays aussi jeune que les USA, ce n’est pas rien ! Vous profiterez du charme colonial et des influences méditerranéennes qui composent l’architecture de la ville. C’est un havre de paix et de calme au charme indéniable et une pépite pour les passionnés d’histoire, bref un autre monde à quelques miles de Jacksonville. Cette ville, souvent écartée des trajets touristiques, vaut pourtant le détour. Niveau activités, vous ne serez pas en reste : musée et histoire : comme avec le Fort Caroline National Memorial (souvent appelé « l’Atlantide » de la Floride) ou Kingsley Plantation, avec ses anciens baraquements d’esclaves qui fait aujourd’hui partie d’une réserve écologique. Mais c’est bien sûr pour la faune et la flore typique de la Floride que protège le Timucuan Ecological and Historical Preserve. Restaurants authentiques, attractions passionnantes, musées de renommée mondiale, magnifiques hôtels, événements captivants, vie nocturne agréable, centre-ville branché, quartiers typiques et hospitalité caractéristique du Sud… voilà ce qui vous attend dans cette ville souvent oubliée des circuits touristiques et à la frontière de la Géorgie. A la frontière Amelia Island, vous enchantera.
Il est temps de redescendre sur Orlando, le temple de l’Entertainment. C’est là que l’on trouve tous les parcs d’attractions possible pouvant correspondre aux envies de chacun (on y trouve même le Holy Land Experience, parc à thème dédié à la vie de Jésus). Les plus connus restent bien sûr Disney world, qui en s’installant ici dans les années 60, changea littéralement l’économie et la face de ces marécages au sud de la ville. Après Disney, passez par Universal Studios, dédié au cinéma, ou encore Sea World dédié au monde aquatique. Sans compter les nombreux parcs aquatiques sui sauront vous rafraîchir ! La ville d’Orlando est également sympathique. Quelques intérêts historiques, des restaurants (certains primés) et de grands malls pourront également vous satisfaire.
Si vous en n’avait pas encore vécu assez de sensations, rejoignez Tampa et le parc de Bush Gardens, mélangeant safari et Rollercoaster déments. Tampa est une grande ville mais qui garde un certain charme, comme avec le quartier d’Ybor city qui réhabilite les vieilles usines en restaurant ou lieux artistiques. Vous pourrez rejoindre la mer au niveau de St Petersburg ou Clearwater. Les plages sont paradisiaques, et les deux villes offrent des visages totalement différents. (Petite information supplémentaire : À St. Petersburg, suivez le Gulp Coast Craft Beer Trail, une route des bières ponctuée de plus de 35 brasseries.)
Sarasota est une petite ville de balnéaire dont les principaux intérêts sont ses 2 musées : le Ringling Museum of art mais également pour une visite un peu plus insolite, le musée « Barnum », le fameux cirque américain.
A Fort Myers, ne manquez pas le musée Ford et Edison, ce n’est pas à proprement dit un musée mais plutôt leur demeure de villégiature, mais le site est magnifique au bord de la rivière Caloosahatchee et la maison donne une idée de l’architecture d’antan. Faites une excursion à Sanibel Island pour découvrir une des plus belles plages de la côte ouest de la Floride.
Avant d’arriver à Naples, la ville de milliardaire par excellence. C’est une des villes les plus riches des États-Unis.Il parait que Bill Gates et Steven Spielberg y ont une propriété ! Crée il y a peu près 150 ans, c’est le lieu de villégiature crée par les milliardaires, pour les milliardaires. La ville est jolie, cossue, très bien entretenue, et bien qu’elle semble sortir tout droit de « Cocoon ». Le plus beau reste sa côte et son Pier, ce ponton immense qui s’avance sur la mer et depuis lequel vous pouvez observer les dauphins.
Alors près à partir à la conquête des plages, palmiers et de tout ce que la Floride a à vous offrir?
Elvis Presley est sans doute le chanteur qui a le plus marqué le Rock’n Roll et c’est ainsi que 43 ans après sa mort, on assiste encore à de vrai pèlerinage à Graceland, sa dernière demeure ainsi que sur sa tombe (voir notre article sur Graceland). Un biopic devait sortir en 2020 mais l’acteur Tom Hanks (devant camper le rôle du Colonel Parker) a malheureusement contracté le Coronavirus durant le tournage et la sortie du film a dû être repoussée (elle est maintenant reculé au 22/06/2022 ). Le film portera sur les 20 années les plus prolifiques du chanteur, et s’attardera sur la relation complexe entre le King et son manager de l’ombre: le Colonel Parker.
Alors révisons un peu notre biographie avant d’aller voir le film !
Elvis Presley de son vrai nom Elvis Aaron Presley est né le 08 janvier 1935 à Tupelo dans le Mississippi. Il avait également un frère jumeau mort-né. Ses parents étaient pauvres et avant du mal à joindre les deux bouts. Sa mère arrivera tout de même à lui offrir pour la somme de 7.90$, une guitare pour ses 11 ans. Elvis aurait préféré une carabine ou une bicyclette mais on se dit aujourd’hui que sa mère a bien fait de ne pas céder aux désirs de son fils. Ses parents fréquentaient la « First Assembly of God Church », une église fondamentaliste de type Pentecôtiste, qui marquera ses premières influences musicales. C’est d’ailleurs dans cette église, qu’il apprendra ses premiers accords et chantera ses premières notes de Rythm and Blues. La radio diffuse de la country et du gospel et ce sont les seules distractions possibles à ce moment-là. En 1948, à l’âge de 13 ans, toute la famille déménage pour Memphis, dans l’espoir d’une meilleure vie. Ils enchaîneront pourtant les petits boulots pour faire vivre la famille, Elvis travaille également en faisant de petits boulots en dehors de l’école. Notamment chez Crown Electric qui se situait dans la même rue de la Studio SUN, où pour 4$ il était possible d’enregistrer deux chansons. Il enregistrera donc deux reprises de chansons à succès de l’époque My Happiness (face A) et That’s When Your Heartaches Begin (face B) pour l’anniversaire de sa mère. Le studio Sun était à l’époque spécialisé dans la musique Afro-américaine et cherchait une figure blanche pour diffuser ce modèle musicale. Repéré comme chanteur de ballades, les premiers essais sont laborieux. Le premier succès viendra du titre « That’s all Right (Mama) », une improvisation d’Elvis, après plusieurs heures d’enregistrements infructueuses. Le style du King apparaît, un rythm and blues reprit à sa sauce et qui tend vers le rock dont les prémices commencent à poindre dans le monde la musique. Le passage à la radio de cette version marque le début de la carrière d’Elvis. Pourtant les débuts sont difficiles : sa musique mêle blues et country, une fusion qui prend ultérieurement le nom de Rockabilly. De ce fait, elle ne rentre pas dans une case prédéfinie : les stations de radio dédiées à la country refusent de le diffuser parce qu’il chante comme un Afro-Américain, tandis que celles dédiées au rhythm and blues le rejettent parce qu’il chante de la musique de « péquenauds ».
En Août 1955, le colonel Parker permet à Elvis d’être racheté par la maison de disque RCA (à laquelle il restera fidèle jusqu’à la fin de sa vie) pour 40 000 dollars, une chose jamais vue jusqu’alors ! Il achètera d’ailleurs la fameuse Cadillac rose à sa mère avec l’argent qui découle de ce transfert.
En 1956, il enregistre « Heartbreak Hotel », qui devient son premier disque d’or et lui donnera la possibilité d’acheter Graceland l’année suivante. Elvis continue les concerts dans tout le pays, déclenchant chaque fois plus d’émeutes. Son fameux déhanché n’y est pas pour rien, et dorénavant ses concerts ne seront filmés que jusqu’à la taille.
C’est à la même époque qu’il commencera sa carrière au cinéma avec un premier film, en 1956 (« le cavalier du crépuscule« , où il ne tient qu’un second rôle mais dans lequel on y ajoute 4 de ses chansons pour surfer sur la vague de son succès). À la fin de l’année, Presley fait la une du Wall Street Journal, qui rapporte que la vente de produits dérivés du chanteur a rapporté 22 millions de dollars. RCA a beau être l’une des plus grandes maisons de disques américaines, il représente plus de la moitié de leurs ventes de 45 tours sur l’année 1956.
L’année 1957 signera la sortie de 3 singles classés en tête du hit-parade dès leur sortie : Too Much, AllShook up et Teddy Bear, de même que son film « Loving You » qui remporte un franc succès. Elvis enchaîne, entre les sorties d’album, les films et les concerts. D’ailleurs c’est le tournage du film « Bagarres au King Créole » qui lui permettra un ajournement de son service militaire jusqu’au mois de mars 1958. Il y sera poursuivi par la presse et les photographes jusque dans les bâtiments de l’armée. C’est ce moment-là que sa mère tombera gravement malade. Elle décédera le 14/08 à l’âge de 46 ans et cette épreuve marquera profondément le King qui était très proche de sa mère. Après ses classes, il sera envoyé en Allemagne pour y effectuer son service, et il y rencontrera sa future femme Priscillia Beaulieu. Cette étape n’aura pas eu de conséquences pour la carrière d’Elvis, les studios sortant régulièrement des enregistrements inédits. Ce qui lui permettra même absent de continuer à placer 10 chansons dans le Top 40.
Il sera rendu à la vie civile le 05 mars 1960 et reprendra les chemins des studios (aussi bien ceux de musique que de cinéma : sortie de « Elvis is Back » et de « Café Europa en uniforme »). En mars 1961, le studio lui remet le titre honorifique du chanteur ayant vendu plus de 75 millions de disques. Le 25 mars, Presley donne un concert de charité à Hawaï, dont les bénéfices doivent financer un mémorial aux victimes de l’attaque de Pearl Harbor. C’est sa dernière prestation en public jusqu’en 1968. Il se consacre en effet à sa carrière cinématographique tournant plus de 27 films jusqu’en 1969. Ceux-ci étant à chaque fois accompagné d’une bande originale. Sa musique souffre de ce rythme effréné et le succès commerciale commence à se tarir. Se recentrant sur lui-même, il épouse Priscillia le 1 mai 1967 et leur fille Lisa Marie, naîtra le 1° février de l’année suivante.
Une émission spéciale pour NBC, simplement intitulée Elvis sera diffusé le 3 décembre 1968 et permettra à Presley de renouer avec le succès. Le colonel Parker conclut à ce moment-là un contrat de 57 dates avec l’International Hôtel de Las Vegas. La première est un tel succès que le lendemain, Parker négocie un nouveau contrat avec l’hôtel : Presley s’y produira en février et en août pendant cinq ans pour un salaire annuel d’un million de dollars. Dès le mois d’août 1970, il adopte le jumpsuit, vêtement caractéristique de ses performances scéniques dès lors. L’album qui découlera des ses performances ce mois -là : « That’s the Way It Is », mêle prises en studio et enregistrements live. Il abandonne le son roots des séances de Memphis de l’année précédente au profit d’une musique plus consensuelle, où la country et la soul laissent place à une pop traditionnelle plus en accord avec les goûts du public de Las Vegas. En 1972, Elvis donnera une série de concert au Madison square Garden, c’est une ovation mais cette année marquera aussi celle de sa séparation avec sa femme Priscillia. Le 14 janvier 1974, le concert d’Elvis Presley à Hawaï donne lieu à la première retransmission mondiale par satellite. L’émission « Aloha from Hawaii » est visionnée par des millions de spectateurs à travers le monde. Le chanteur y apparaît dans un costume blanc emblématique, avec une cape frappée d’un aigle symbolisant l’Amérique. C’est à partir de ces années-là que sa consommation de drogues et alcool commencent à avoir une incidence sur son travail. Il n’enregistre quasiment plus, les concerts deviennent de plus en plus courts, voir incompréhensibles… Il donnera son ultime concert au Market Square Arena d’Indianapolis le 26 juin 1977. Il mourra le 16 août 1977 dans sa salle de bains, victime d’une crise cardiaque. Ses funérailles ont lieu le 18 août à Graceland. 80 000 spectateurs assistent à la procession funèbre jusqu’au cimetière de Forest Hill, où le chanteur est enterré auprès de sa mère Gladys. Avant que ces corps ne soient rapatriés quelques années plus tard à la propriété.
Elvis Presley est considéré comme la principale icône du rock ‘n’ roll : sa voix, sa musique, sa gestuelle provocatrice, ses habitudes vestimentaires, son parcours (célébrité fulgurante, descente aux enfers et mort prématurée) en ont fait une idole populaire et le symbole d’une certaine rébellion adolescente. Elvis peut être considéré comme le principal acteur de la large diffusion du rock ‘n’ roll auprès du grand public blanc américain, puis européen. La carrière d’Elvis Presley c’est 131 disques (albums et singles) certifiés Or, Platine, ou Multiplatine, plus de 1300 concerts, 14 nominations aux Grammy Awards dont trois récompensées, plus de 900 chansons à son actif, une trentaine de films.
Comment passer par Memphis sans visiter Graceland, le manoir qui fut la résidence du King de 1956 à 1977. Pour information, c’est quand même la deuxième demeure privée la plus visitée des USA après la Maison Blanche !
Si les Elvis Week, qui ont lieu tous les ans au mois de janvier (commémorant sa naissance) et au mois d’Août (pour commémorer sa mort), sont forcément des semaines chargées pour le domaine, le reste de l’année, on peut tranquillement visiter la demeure et les expositions adjacentes avec un audioguide (commenté par sa fille Lisa-Marie). A la fois musée et mausolée, monument à la gloire du King et lieu de pèlerinage pour tous ceux qui continuent à vénérer sa mémoire.
La visite commence forcément avec le manoir et qu’il acheta à 21 ans grâce à ses premiers gros cachets (dû au succès de Heartbreak Hotel). Cette grande maison de style « Néocolonial », belle demeure du Sud, ornée d’un portique à quatre colonnes corinthiennes, fut construite en 1939 par les descendants d’une famille de propriétaires terriens installés sur cet emplacement depuis des générations. Composé de plus de 24 pièces, il était assez grand pour loger sa famille, et il y fera venir ses parents, oncles, tantes et cousins. Elvis, y a dépensé près d’un demi-million de dollars pour entièrement le rénover et le remettre au goût du jour (c’est-à-dire dans celui du début des années 60). Ainsi, on y retrouve des salons aux couleurs jaunes, la salle à manger, le salon TV, le billard, mais aussi l’improbable Jungle Room… sans compter le bureau de son père et celui de ses secrétaire pour répondre aux 5000 lettres de fans qu’il recevait par jour… la salle de Racket ball mais aussi la salle des trophées où vous pourrez voir la fantastiques collection de disques d’or et les tenues de concert. Le King mourut dans sa salle de bains de Graceland, le 16 août 1977, à l’âge de 42 ans. Le tour se termine donc par un passage recueilli au jardin de méditation, où l’on retrouve les tombes d’Elvis et de sa famille.
La propriété extrêmement coûteuse, fut ouverte part Lisa Marie au public en 1982, seule façon de pouvoir conserver la maison du roi du Rock and Roll. Seules les pièces du rez-de-chaussée et du sous-sol sont ouvertes à la visite. L’étage était le domaine privé de la famille Presley et il le reste aujourd’hui.
Mais la visite ne s’arrête pas là, et suivant les pass que vous prendrez, vous pourrez également visiter :
Le Musée des voitures et des motos d’Elvis Presley
Regroupant plus de 20 voitures et motos du King, parmi lesquels la Cadillac rose, une moto Harley-Davidson, une Slutz Blackhawk, une Dino Ferrari 1975, un cabriolet Cadillac Eldorado 1956, une Rolls Royce Silver Cloud 1966, une Mercedes 280 SL Roadster, une Lincoln Continental Mark II 1956, une Cadillac Fleetwood, ou la MG rouge du film « Blue Hawaii ».
Les avions personnalisés d’Elvis
Vous pourrez monter à bord des deux avions d’Elvis, le « Lisa Marie » transformé en véritable maison volante: on y retrouve donc une chambre, une salle de séjour, un salon, une salle de réunion. Le tout bien sûr dans le luxe et la richesse, avec de nombreux détails en or 24 carats. Vous pourrez aussi apercevoir le plus petit Lockheed Jetstar d’Elvis, le « Hound Dog II ».
Un musée sur la carrière d’artiste d’Elvis
On y retrouve des centaines d’objets, souvenir de sa carrière, de ses films et de sa vie en générale. C’est le plus grand musée lui étant consacré au monde.
Mais aussi plusieurs expositions temporaires, une galerie commerciale 4 restaurants,
De toute façon, vous ne pouvez pas vous y tromper, le boulevard (qui porte son nom depuis 1972), lui est consacré !
La crise économique de 1848 en France, marque la fin du règne de Louis-Philippe. Le gouvernement et Louis Napoléon Bonaparte mettent en place une loterie pour gagner un lingot d’or et partir vivre en Californie. Ce qui paraissait une aubaine pour de nombreux pauvres gens, se soldera par un scandale politico-financier. En effet, les « gagnants » de cette loterie, se sont en fait avéré être des imposants au nouveau régime. Pourtant, ce ne sont pas moins de 30 000 français (pour la plupart des hommes) qui feront la traversée pour tenter leur chance. Les départs se faisaient du Havre pour arriver à New-York, certains passaient par le Cap Horn pour arriver directement en Californie, ce qui leur faisait un voyage de plus de 6 mois.
Le voyage continuait ensuite en convois de chevaux depuis la ville d’Indépendance, et pas moins de 3500 km les séparaient de la fortune. Ce qui représentait encore 4 ou 5 mois de voyage au travers des grandes plaines, lieux de tous les dangers : il fallait éviter les indiens, les animaux sauvages, mais aussi la faim et la soif si on n’avait pas prévu assez de provisions. Les convois étaient composés pour la plupart d’une centaine de chariots mais pas tous équipés de la même façon, parfois, certains poussaient une simple brouette.
Depuis 1843, de grandes migrations pour trouver de nouvelles terres ont façonnées le pays, ce fut d’abord le Texas et l’Oregon, puis en 1848, ce fut la Californie, qui fut cédée par le Mexique pour agrandir les territoires américains.
La ruée vers l’or des Pike Peak suivi d’une dizaine d’années celle de la ruée vers la Californie et s’étendra de 1858 à 1861, à la création de l’état du Colorado. Si elle a finalement durée peu de temps, elle fut l’une des plus importante, avec pas moins de 100 000 chercheurs venus trouver fortune. Un slogan exprimait cette ruée Pike’s Peak or Bust! (« Le pic Pike ou Fais faillite ! »), en référence à la montagne Pikes Peak (pic Pikes) et à ses richesses qui attirèrent de nombreux prospecteurs vers l’ouest.
Celle -ci connu un grand engouement : la ruée vers la Californie commençait à s’essouffler et nombreux étaient ceux encore en quête de fortune. Et les rumeurs allaient bon train, rapidement de nombreux américains repartir vers l’est pour prospecter les abords de la rivière South Platte, qui était réputée charrier de l’or. Cette fameuse ruée fut à l’origine de nombreuses villes de l’ouest américain, comme celle de Denver ou Boulder. Mais même si les filons d’or furent plutôt bons, peu de chercheurs firent vraiment fortune, jouant rapidement ce qu’ils gagnaient et ce sont finalement les commerçants qui furent les grands gagnants de cette ruée. Toutefois, une fois les mines en voie d’épuisement les chercheurs firent leurs bagages et les commerçants les suivirent, ce qui laissa de nombreuses villes fantômes qui jalonnent encore les vallées aujourd’hui.
A l’or, suivi celle de l’argent, mais elle fut beaucoup moins importante, permettant toutefois à certaines villes minières de survivre jusqu’à aujourd’hui, Breckenbridge en est un bon exemple.
A savoir, cette ruée qui fut une sans doute une bonne chose pour de nombreux américains sonna le glas des tribus indiennes. En effet, l’attrait de l’or dans cette région entraîna la violation de plusieurs traités passé entre les indiens et la nation américaines. Celle-ci sera en fait l’origine de la bataille de Little Bog Horn qui mena à l’enfermement dans les réserves des derniers indiens libres, mais ceci est une autre histoire ….
Plusieurs de nos circuits vous emmène sur la route de cette étape importante de l’histoire américaine, et surtout à travers des paysages plus époustouflants les uns que les autres :
Notre Rocky Mountain Tour bien sûr, qui vous emmène à Denver et Glenwood Springs qui sont des vestiges de cette ère :
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