La route One reste une des routes mythiques des USA, longeant le pacifique sur 882 km de Legett environ 250 km au nord de San Francisco et rejoignant le Sud de Los Angeles à Capistrano Beach (environ 100km au sud de Los Angeles).

Même s’il s’agit avant tout d’une route côtières regorgeant de panorama à couper de souffle, au point qu’on la surnomme la California Dream Road. Et bien sûr elle traverse des villes au nom évocateurs : Santa Monica, Malibu, Venice Beach, Santa Barbara …. (à croire que toutes les séries des années 80/90 se passaient dans le coin … 😊)

Aujourd’hui on vous la fait découvrir dans le sens Nord/Sud qui est sans doute le plus pratique vous permettant de conduire du côté du Pacifique et de vous arrêter plus facilement sur les nombreux points de vue…

 Sans parler de Half Moon Bay ou de Pigeon Point qui pourront être vos premiers points de vue, faites une petite étape à Santa Cruz, capitale du « soul surfer » à l’atmosphère typiquement californienne, avant d’arriver sur Monterey, vous y trouverez le plus grand aquarium d’Amérique du nord, et c’est également le point de départ pour de nombreuses excursions en mer à la recherche de baleines et dauphins qui affectionnent la baie. En ville, vous pouvez suivre le chemin des maison historiques de la ville, pour appréhender le passé de la ville.

Un petit détour par la 17 mile drive (payant) vous en mettra encore plein les yeux. Zone privée, elle regroupe golfs et villas de luxe mais également une magnifique route côtière à ne pas manquer. Elle vous permettra de rejoindre Carmel-by-the-sea, ville préservée repère de millionnaire et de personnalité (Clint Eastwood en fut d’ailleurs le mais à la fin des années 80). Pourtant la ville garde un charme désuet d’un conte de Grimm, et la mission (centre religieux créé pendant la colonisation espagnole pour « évangéliser » les indiens) offre un havre de paix. Le tout avant de finir sur la plage réputée pour son sable blanc. Pour les connaisseurs, on retrouve également le circuit Mazda Raceway Laguna Seca à seulement quelques miles… (c’est d’ailleurs sur cette route rejoignant Salinas que se tua James Dean en 1955 au volant de sa Porsche). Le détour par Salinas peut valoir le coup si vous souhaitez visiter le manoir de John Steinbeck. N’hésitez pas également à faire un tour dans la Carmel Valley, où vous retrouverez des « wineries » familiales et l’occasion de goûter le fameux vin californien.

 Le comté de Monterey reste la partie la plus intéressante de le Route One, enchaînant falaises, cascades et paysages accidentés le tout visible depuis votre guidon ! On arrive effectivement sur la partie la plus connue de la Highway One : la zone de Big Sur.

Avant cela, un arrêt photo à Point Lobos s’impose, avant d’arriver au Bixby Creek Bridge, qui est un des pont le pus photographié des USA. Le Castle Rock view point vous donnera une très belle vue sur le pont. Prochaine étape MacWay falls cascade qui se jette dans l’océan, magique ! Et prolongez la magie en passant par le Limekiln state park au cœur d’une forêt de séquoias côtiers.

Avant d’arriver sur San Siméon, faites une arrêt dur la plage de Piedra Blancas, c’est sûr vous ne pourrez pas vous y baigner puisque l’accès à la plage est fermé, occupée une grande partie de l’année par une colonie importante d’éléphants de mer et autres phoques ! dans le coin également, vous pouvez visiter Hearst Castle. Vision atypique du luxe d’un fils de chercheur d’or devenu milliardaire du jour au lendemain.  Commencé en 1919, mélangeant tous les styles (moyenâgeux, gothique, antique…) elle est pour certaine le symbole que le rêve américain existe. Dans tous les cas, la vue sur la vallée depuis le château vaut le détour. De retour en bord de mer, la petite ville de Cambria peut valoir un arrêt pour une pause gustative mais préférez-lui Morro bay, charmant village de pêcheurs (à la taille américaine bien sûr), également appelé le Gibraltar du pacifique dû à son énorme rocher devant sa plage. La ville a su garder son charme et surtout saura vous conquérir par ses fritures (fish & chips / shrimps & chips) et autre arrivage frais de poisson.

On rejoint alors Pismo Beach, dont le principal intérêt est sa longue plage de 13 km de long et surtout le fait que pour 5$ on puisse rouler dessus. On y trouve d’ailleurs plusieurs louer de quad ou buggys pour les amateurs de sensations. C’est également un spot bien connu pour les surfer et kite surfer.

La route quitte maintenant la côte. Au niveau de Lompoc, la Purisma mission est l’une des plus belle mission franciscaine de la Californie et vaut vraiment le détour. Fondée en 1787, elle est aujourd’hui un écomusée (on y retourne même une ferme vivante) représentant bien la ville au temps de la colonisation. Sinon un détour par la 101 est possible pour rejoindre Los Alamos, l’occasion si le Far West vous à manqué pendant ce road trip de retrouver l’atmosphère d’antan à l’Union Hôtel et si aujourd’hui les motos n’avaient pas remplacé les chevaux devant sa devanture aux aspects de saloon, on pourrait presque croire que l’on a fait un bond dans le temps ! Les alentours regorgent également de wineries, l’occasion peut-être d’une nouvelle dégustation ?

 La prochaine étape surprenante se fera à Solvang, un véritable village danois, regroupant tous les clichés : des colombages aux fausses cigognes, sans oublier la petite sirène… Bref, on ne trouve cela qu’aux USA !

Prochain arrêt Santa Barbara, la très chic riviera américaine. Mais elle a su toutefois garder un charme d’antan et la mission et le Presidio (centre militaire espagnol) témoignent de son passé. Les étapes sont ensuite balnéaires : Malibu, Santa Monica et Venice Beach avant d’arriver à Los Angeles.

Cette merveilleuse Route est possible dans plusieurs de nos programmes:

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/california-tours-42

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/western-tours-171

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/american-dream-tours-86

Pour le coté sauvage de la Route One et beaucoup moins connu aussi, retrouver notre itinéraire « Pacific Coast Tour »:

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/pacific-coast-tours-121

La crise économique de 1848 en France, marque la fin du règne de Louis-Philippe. Le gouvernement et Louis Napoléon Bonaparte mettent en place une loterie pour gagner un lingot d’or et partir vivre en Californie. Ce qui paraissait une aubaine pour de nombreux pauvres gens, se soldera par un scandale politico-financier. En effet, les « gagnants » de cette loterie, se sont en fait avéré être des imposants au nouveau régime. Pourtant, ce ne sont pas moins de 30 000 français (pour la plupart des hommes) qui feront la traversée pour tenter leur chance. Les départs se faisaient du Havre pour arriver à New-York, certains passaient par le Cap Horn pour arriver directement en Californie, ce qui leur faisait un voyage de plus de 6 mois.

Le voyage continuait ensuite en convois de chevaux depuis la ville d’Indépendance, et pas moins de 3500 km les séparaient de la fortune. Ce qui représentait encore 4 ou 5 mois de voyage au travers des grandes plaines, lieux de tous les dangers : il fallait éviter les indiens, les animaux sauvages, mais aussi la faim et la soif si on n’avait pas prévu assez de provisions. Les convois étaient composés pour la plupart d’une centaine de chariots mais pas tous équipés de la même façon, parfois, certains poussaient une simple brouette.

Depuis 1843, de grandes migrations pour trouver de nouvelles terres ont façonnées le pays, ce fut d’abord le Texas et l’Oregon, puis en 1848, ce fut la Californie, qui fut cédée par le Mexique pour agrandir les territoires américains.

La ruée vers l’or des Pike Peak suivi d’une dizaine d’années celle de la ruée vers la Californie et s’étendra de 1858 à 1861, à la création de l’état du Colorado. Si elle a finalement durée peu de temps, elle fut l’une des plus importante, avec pas moins de 100 000 chercheurs venus trouver fortune. Un slogan exprimait cette ruée Pike’s Peak or Bust! (« Le pic Pike ou Fais faillite ! »), en référence à la montagne Pikes Peak (pic Pikes) et à ses richesses qui attirèrent de nombreux prospecteurs vers l’ouest.

Celle -ci connu un grand engouement : la ruée vers la Californie commençait à s’essouffler et nombreux étaient ceux encore en quête de fortune. Et les rumeurs allaient bon train, rapidement de nombreux américains repartir vers l’est pour prospecter les abords de la rivière South Platte, qui était réputée charrier de l’or. Cette fameuse ruée fut à l’origine de nombreuses villes de l’ouest américain, comme celle de Denver ou Boulder. Mais même si les filons d’or furent plutôt bons, peu de chercheurs firent vraiment fortune, jouant rapidement ce qu’ils gagnaient et ce sont finalement les commerçants qui furent les grands gagnants de cette ruée. Toutefois, une fois les mines en voie d’épuisement les chercheurs firent leurs bagages et les commerçants les suivirent, ce qui laissa de nombreuses villes fantômes qui jalonnent encore les vallées aujourd’hui.

A l’or, suivi celle de l’argent, mais elle fut beaucoup moins importante, permettant toutefois à certaines villes minières de survivre jusqu’à aujourd’hui, Breckenbridge en est un bon exemple.

A savoir, cette ruée qui fut une sans doute une bonne chose pour de nombreux américains sonna le glas des tribus indiennes. En effet, l’attrait de l’or dans cette région entraîna la violation de plusieurs traités passé entre les indiens et la nation américaines. Celle-ci sera en fait l’origine de la bataille de Little Bog Horn qui mena à l’enfermement dans les réserves des derniers indiens libres, mais ceci est une autre histoire ….

Plusieurs de nos circuits vous emmène sur la route de cette étape importante de l’histoire américaine, et surtout à travers des paysages plus époustouflants les uns que les autres :

Notre Rocky Mountain Tour bien sûr, qui vous emmène à Denver et Glenwood Springs qui sont des vestiges de cette ère :

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/rocky-mountain-tours-249

Le Far West Tours également :

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/far-west-tours-43

Mais c’est bien sûr notre Colorado Tours qui vous mènera sur les traces de ces miniers en quête d’une vie meilleure :

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/colorado-tours-45

L’histoire de l’alcool est foncièrement liée à l’histoire des États-Unis. Des pères pèlerins, dont les cales des bateaux étaient remplies de tonneaux de bière, aux saloons de la conquête de l’ouest, On estime qu’il y avait un saloon pour 300 habitants au début du XX° siècle et en 1830, le citoyen américain de plus de 15 ans boit en moyenne 80 bouteilles de whisky par an ! Le problème étant que l’on est passé d’une consommation de bière et de vin à une consommation d’alcool fort, avec pour conséquence, des excès alcoolisés qui choquent les puritains.

La prohibition résultera d’une campagne de nombreuses années menée par des pasteurs et de nombreux groupes de femmes qui associent l’alcool et les violences conjugales. Les premiers mouvements, datent du milieu du XIX° siècle et la première loi anti-alcool date de 1840 dans le Maine ! mais la Guerre de Sécession y mettra fin, le gouvernement fournissant à chaque soldat dans une premier temps de la bière puis du whisky pour tenir le coup sur le front. Les mouvements émergeront de nouveau grâce à une femme Frances Willard qui créera union chrétienne des femmes pour la tempérance en 1874, le relais sera repris par les hommes en 1893 et l’avocat Wayne Wheeler créera l’Anti- Saloon League.

Ces lobbyistes, réussiront à faire de la prohibition le 18° amendement de la constitution des états unis en 1919 et il sera ratifié le 17/01/1920. A partir de ce moment-là, il est interdit de fabriquer, transporter, importer ou exporter toute boisson contenant de l’alcool (à plus de 0.5%). Le but de cette loi était surtout de limiter les ravages de l’alcoolisme que ce soit sur le plan médical ou sur le plan social. Mais dans la pratique, la consommation n’est pas interdite, la fabrication pour sa consommation personnelle non plus et les clubs privés gardent le droit de vendre les bouteilles déjà stockées (ainsi le Yales Club de New York engrangera des bouteilles pour tenir 14 ans !)

Au départ, de bonnes choses découlent de cette loi : on dénombre moins de morts liées à l’alcool et moins de conduite en état d’ivresse. Les vignerons plantent des pruniers pour remplacer les vignes, et les grandes distilleries se mettent à fabriquer des sodas, mettant leur production sous clés. A New York, où le lien avec l’alcool est très fort (dû à la grande immigration écossaise et irlandaise), les bars et les clubs ferment mais très vite, de nombreuses personnes brave la loi, la trouvant absurde et jugeant que le gouvernement n’a pas dicter leur conduite. Ce qui entraînera l’ouverture de nombreux speakeasies (bars clandestins) et à l’aménagement des caves et passages souterrains. Mais aussi à la corruption de la police et la création de gangs qui se disputent la suprématie du trafic d’alcool. Créant de véritable millionnaire :

Georges Remus, profitera des lois en vigueur pour amasser une fortune de plus de 40 millions de dollars. En effet, ce modeste pharmacien, a su jouer du système pour devenir l’un des plus grand bootlegger (trafiquant d’alcool), explications : si la vente d’alcool est interdite, le whisky prescrit à des fins médicinales reste autorisé… et oui, à l’époque beaucoup de choses ont des vertus thérapeutiques, et la prescription augmentent. A la tête d’une pharmacie, G. Remus, sent le filon et rachète plusieurs distilleries pour « fournir » ses pharmacies. Si sur le papier tout reste légal, la production de ses distilleries, ne sert bien sûr pas qu’à cela et il devient le plus grand pourvoyeur d’alcool de la région de Cincinnati, transportant de l’alcool dans tout le pays. Il réussit plutôt bien son trafic et ne fera que 2 ans de prison en 1925 pour contrebande d’alcool. Et il mourra en 1952 dans un relatif anonymat. Relatif, s’il n’avait été l’inspiration de Gatsby le magnifique, le chef de d’œuvre de F. Scott Fitzgerald.

D’autre marqueront l’histoire comme Al Capone (appelé aussi Scarface, à cause d’une cicatrice qui lui barre le visage). Fils d’immigré italien, né en 1899 à Brooklyn, il rentrera à 20 ans dans un premier gang en tant que videur de bar. Il gagnera Chicago en 1920, pour rejoindre un autre gang et y gravit les échelons pour devenir premier lieutenant. Et pour finir chef de gang italien. Il règne alors sur des bars clandestins, des maisons closes, jeux truqués et quelques commerces légaux pour faire bonne figure et blanchir l ‘argent. Mais aussi sur le racket, l’intimidation et la corruption. Il protège son image en aidant les plus pauvres, accédant à une image de Robin des bois chic et moderne. Mais le massacre de la Saint Valentin en 1929, il décide de faire fusiller ses derniers rivaux et perd son image de bon samaritain dans l’opinion publique. C’est là qu’apparaît Eliott Ness et sa bande des incorruptibles qui s’acharneront à faire tomber le caïd. Même si on connaît ses crimes, si on ferme ses différents repaires, on n’arrive pas vraiment à le faire tomber. Ce sera finalement le fisc qui l’arrêtera pour fraude fiscale. Atteint de syphilis, il est libéré sous conditions en 1939. Il ne mourra qu’en 1947, d’un arrêt cardiaque.

Si on se focalise souvent sur Al Capone, qui donna l’image du gangster des années 20, bien habillé, chic, un peu dandy, une mitraillette à la main. La guerre pour le trafic d’alcool fut sans merci, et entraîné beaucoup de morts. De plus, si Chicago, fut une grande plaque tournante de ce trafic (les états voisins n’ont pas mis en place la prohibition et le whisky canadien arrivait par bateau entier depuis le Canada par le lac Michigan), le trafic est étendu à tout le pays, passant par les Bermudes, les Bahamas ou encore le Belize mais aussi St Pierre et Miquelon pour le trafic venant de France (l’île ne retrouvera d’ailleurs jamais une telle prospérité.). On trouve même des croisières alcoolisées, appelé Booze Cruise, littéralement les croisières de la gnôle, qui emmène les passagers dans les eaux territoriales ou à Cuba.

Finalement, peu de moyen ont été mis en place pour faire appliquer la prohibition : peu d’agent, la plupart sont corrompus et peu de moyens financiers pour ceux qui restent intègres. Et la prohibition fera finalement plus de morts que les chiffres précédant la promulgation de la loi. En effet, les gens qui buvaient, boivent encore plus, d’autre s’y mettent en signe de rébellion et on observe une augmentation significative des cirrhoses du foie et des conséquences de l’alcool frelaté : cécité, paralysie, folie… Beaucoup de bootleggers étaient peu scrupuleux et coupaient l’alcool ou bien la remplaçait par du méthanol (alcool de bois), de l’alcool à brûler ou encore du diluant pour peinture.

Finalement, devant un tel désastre, Roosevelt décide d’abroger le 18°amendement, laissant le choix aux états de pratiquer la politique qu’ils souhaitent dans le domaine de l’alcool (ce qui fait que l’on trouve encore aujourd’hui des dry county ou states comme le Tennessee). Mais l’état fédérale percevra des taxes sur l’alcool vendues, ce qui renflouera les caisses suite à la crise économique de 1929. Quant aux gangsters, la drogue, la prostitution et les jeux vont largement compenser les revenus du trafic illégal de l’alcool.

Un des conséquences inattendues de la prohibition fut la création de cocktails dans les bars clandestins, pour cacher l’affreux goût des alcools frelatés, avec notamment l’apparition du Cuba Libre et du Whisky Coca ! autre conséquence, la disparition des micro-brasseries américaine, seules les plus grandes manufactures pouvant se relever de cette période sombres. Ce qui entraîna une perte savoir-faire et une mauvaise réputation de la bière américaine à travers le monde. Il faudra attendre les années 80 pour voir réapparaître ce savoir-faire et retrouver des bières typiquement américaines.

Il est peut-être temps de partir sur les traces de la prohibition et d’Al Capone en partant pour Chicago, vous ne croyez pas ?

https://www.american-motors-travel.com/voyage_sur_mesure.php

Cette ville est aussi le point de départ de nos programmes « Route 66 »:

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/route-66-tours-88

Et bien sûr retrouvez la totalité de nos circuits et events sur le notre site :

https://www.american-motors-travel.com/

L’année 2021 marquera les 80 ans de la grande fête qu’est la BikeWeek Daytona !

L’occasion de revenir sur l’origine de cette grande fête de la moto:

A l’origine Daytona, n’était pas la fête que l’on connaît aujourd’hui, mais une course sur la plage !
La première course s’est déroulée en 1937 sur la plage au nord de Daytona (une plage sur laquelle vous pouvez toujours rouler aujourd’hui pour la somme de 10$), un parcours de 3,2 miles en partie sur la plage et une partie sur le trottoir de la ville de Daytona, avec un virage de ¼ de mile où le sable était incliné.

Petite anecdote, l’heure de départ de la course a été déterminé par l’heure de marée, sinon la piste aurait été inondée !

Le premier gagnant de cette course fut Ed Kretz de Monterey Park en Californie, il la remporta sur une Indian avec une moyenne de 73.34 mph (soit près de 120 km/h !).

Les courses perdureront de 1937 à 1941, le Daytona 200 était aussi appelé le « Derby du guidon » par les journalistes de course locaux à cette époque.

L’événement s’arrêtera en 1942 (comme beaucoup d’événements aux États-Unis) pour participer à l’effort de guerre, puis après la guerre est venu le rationnement général du carburant, des pneus et des composants clés du moteur. Même si l’événement de course a été « officiellement » annulé, les gens se sont toujours présentés pour une fête « non officielle » appelée Bike Week.

 L’événement reprendra le 24 février 1947, gardant tout son aura puisque la municipalité sera obligée de demander aux habitants d’ouvrir leurs portes aux bikers, les campings et hôtels étant déjà pleins. Cette reprise réunira pas moins de 176 coureurs. Le parcours variera en 1948 passant à 4,1 miles. Et elle restera sur la plage jusqu’en 1960 avant d’être déplacée quelques kilomètres plus loin, sur le Daytona International Speedway.

Au fur et à mesure, les attractions qui entourent la course se sont développées et aujourd’hui c’est toute la ville, voir tout le comté, qui est en fête durant la BikeWeek.

Bien sûr Harley Davidson, fait partie intégrante de la fête dominant pendant plusieurs années les courses (notamment de 1953 à 1965). Et c’est maintenant le cœur de l’animation avec des bikes show et autre présentation de custom.

Durant la bike week, plusieurs activités s’offre à vous :

 Vous pouvez bien sûr aller voir les courses qui ont lieu au Daytona International Speedway, circuit maintenant mythique dans le monde des courses aussi bien de moto que de voitures.

Courses de vitesse dans la journée (le Daytona 200) et Supercross le soir (le Daytona TT), avec bien sûr fan zone, concerts ainsi qu’une zone pour les enfants.

 Main Street reste l’attraction principale, c’est en remontant (ou descendant, c’est vous qui voyez comme on dit) cette rue que l’on peut observer et admirer les plus belles préparations. Que ce soit roulant ou bien garé sur les bas-côtés de la rue, chaque pas est un spectacle. L’excentricité des participants participant également au show. Vous y trouverez bien sûr également les mythiques Froggy’s Saloon, le Broken Spoke Saloon et Boot Hill Saloon qui offrent tout, de la musique live et des concours de burn aux compétitions de bikini.

 Un peu plus loin faites un tour de roues sur la plage, le prix est exceptionnellement bas pour la BikeWeek et revient à 3$, ça serait dommage de s’en priver, l’occasion se présentant rarement ailleurs !

Et bien sûr, le tout animé de concerts, show, et divers concours.

Sans compter les trésors de la région que vous pourrez découvrir au cours de notre formule event « Daytona Beach Bike Week »

https://www.american-motors-travel.com/evenements.php

Et bien sûr retrouvez la totalité de nos circuits et events sur le notre site :

https://www.american-motors-travel.com/

La Virginie fut la première colonie anglaise fondatrice des USA, nommée ainsi le 14 Mai 1607 en l’honneur de la reine Elisabeth, la Reine Vierge. Elle est l’une des colonies qui joua le plus grand rôle dans la naissance des USA. On y retrouve la colonie de Jamestown (dans la baie de Chesapeake) qui fut la première colonie officielle anglaise reconnue en 1607. L’Etat fut l’un des premiers à abolir l’esclavage (Il faut dire qu’elle était aussi la première à participer au commerce triangulaire des esclaves). Ce fut l’un des états fondateurs dans la guerre d’Indépendance, et 5 de premiers présidents des Etats unis seront originaires de Virginie. Elle proclama (en 1776) la « Virginia Déclaration of Rights » qui eut une grande influence sur la rédaction de la Déclaration d’Indépendance (1776) et sur la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen » (1791). Elle fut le 10e Etat à entrer dans l’Union, en 1788. Etat Sécessionniste, elle fut le lieu de nombreuses batailles et en garda de nombreux stigmates.

Visiter la Virginie c’est marcher dans les traces de l’histoire, s’étirant du littoral atlantique, à l’est, aux Appalaches, à l’ouest, l’Etat rejoint par sa pointe nord Washington DC. D’ailleurs, une partie de la banlieue de la capitale fédérale est située en Virginie, comme par exemple Arlington ou Alexandria, dont nous avons parlé dans le précédent article sur Washington ( https://blog.american-motors-travel.com/2020/05/ ). A quelques miles au Sud, vous pourrez trouver le site de Mount Vernon qui fut la demeure familiale de George Washington, le premier président des Etats-Unis (mais si vous savez, celui qui est sur le billet de 1$). Vous pourrez faire le tour de la plantation et voir les tombes du grand homme et de sa femme, une visite à ne pas manquer.

Si vous suivez le Potomac, vous arriverez à la ville de Fredericksburg, qui eut une importance stratégique considérable pendant la Guerre de Sécession, en raison de sa situation entre Washington et Richmond, les deux capitales ennemies. En décembre 1862, pendant la bataille de Fredericksburg , la ville fut bombardée et vit la défaite des armées de l’Union. Le lieu de la bataille se visite encore aujourd’hui.

Plus au Sud, vous trouverez Richmond qui est la capitale de la Virginie depuis 1782. Site historique, en même temps très dynamique, vous découvrirez au fur et à mesure de vos déambulations de nombreux street art sur l’histoire de la région, vous plongeant peu à peu dans le passé. Promenez-vous le long des 10 kilomètres du Liberty Trail et visitez 15 sites historiques. Arrêtez-vous devant St. John’s, la plus ancienne église de la ville, au milieu des demeures de style fédéral. D’ailleurs, le Musée des Confédérés et la White House of the Confederacy, une belle demeure « antebellum » qui fut le quartier général du futur président Jefferson Davis, mettent en lumière le point de vue Sudiste de la Guerre de Sécession. Vous pourrez également emprunter le sentier Richmond Slave Trail, qui retrace l’histoire de la traite des esclaves africains. En bordure de la James river, dans les bâtiments industriels en ruine, conservés sous le nom d’American Civil War Center, a été installé, faites-y un tour avant de rejoindre Williamsburg.

La ville de Williamsburg est la première cité coloniale à rompre ses attaches avec l’Angleterre. Aujourd’hui l’ancienne capitale restaurée, recrée de façon authentique l’atmosphère d’une colonie américaine. Vous découvrirez l’historique Capitole, le palais de Justice, le palais du Gouverneur, la prison, la Raleigh Tavern et d’autres bâtiments, boutiques, échoppes ou maisons individuelles. Faites ensuite un détour par Jamestown, à 13 km au sud, sur le site de la première colonie anglaise. A proximité, le Fort James, reconstruit, et les répliques grandeur nature de trois navires qui devancèrent le Mayflower de 13 ans.

Partez maintenant vers l’est pour rejoindre Charlottesville, les charmantes rues piétonnes de son centre-ville et son université prestigieuse (par laquelle passa notamment Edgar Allan Poe, William Faulkner, ou encore Truman Capote). C’est surtout l’occasion de passer voir Monticello la luxueuse plantation de Thomas Jefferson. Mais aussi l’occasion de visiter les vignobles qui furent importés de France à la fin du XVIII° siècle (rappelons que Lafayette a joué un grand rôle dans l’histoire de l’état et a fortement développé les échanges avec la France).

Si la Virginie est foncièrement historique, elle n’en est pas moins un état naturel. Profitez de sa façade atlantique, dans la baie de Chesapeake, vous serez entouré de forêt, de mangrove et pourrez même observer les dauphins visibles de la côte (Observez également le Chesapeake Bridge, un pont tunnel de 30 km de long !).

En gardant le meilleur pour la fin et si vous préférez la montagne, rendez-vous au Shenandoah National Park, et pour nos amis motards, régalez- vous avec la Skyline drive, qui vous fait surplomber les Blue Ridge Mountains sur près de 170 km. Attention toutefois, la nature est omniprésente et il n’est pas rare de croiser biche et chevreuils mais aussi des ours ! Ne manquez pas en remontant vers le nord les grottes de Luray, qui offrent un spectacle à couper le souffle. Découvertes en 1878 et connues pour leur « Great Stalagpipe Organ » , instrument de la famille des xylophones, qui produit des sons en frappant les stalactites.

Et ce n’est pas la seule route panoramique de cet état, allant vers le sud et le Tennessee, la Blue ridge Parkway vaut aussi le détour, mais ceci est une autre histoire ….

Alors, prêts à embarquer avec nous pour un tour d’histoire ? n’hésitez pas à nous demander une création sur-mesure pour découvrir ce bel état :

https://www.american-motors-travel.com/voyage_sur_mesure.php

Et bien sûr retrouvez la totalité de nos circuits et events sur le notre site :

https://www.american-motors-travel.com/

Commençons par un peu d’histoire:

L’abolition de l’esclavage découle aux USA de la guerre de Sécession, et deviendra effective en 1865. Si ce n’était pas la préoccupation majeure de Lincoln au début de la guerre, les esclaves joueront un grand rôle durant le conflit permettant au états du nord de « récupérer » près de 4 millions de partisans et de prendre le pas sur les états du sud.

A la fin de la guerre, le premier droit acquis est l’abolition de l’esclavage bien sûr mais aussi la citoyenneté américaine. Pourtant dès 1880, les anciens propriétaires du Sud des USA (grands possesseurs d’esclaves) reprennent le pouvoir et mettent en place un système rigoureux de ségrégation et de privation du droit de vote avec notamment le black code, et imposant la séparation des races dans nombre de domaines de la vie quotidienne (bus, restaurants, écoles, etc…) et elle sera effective jusqu’au milieu des années 60.

Cette « bataille » pour les droits civiques s’étend en fait de 1954 jusqu’en 1968. La première grande victoire est enregistrée, sur le registre légal, par Cette « bataille » pour les droits civiques s’étend en fait de 1954 jusqu’en 1968. La première grande victoire est enregistrée, sur le registre légal, par l’arrêt de la Cour suprême de 1954 dans Brown v. Board of Education, déclarant anticonstitutionnelle la ségrégation raciale dans les écoles publiques.

En 1955, Rosa Parks qui sera la figure de la révolte, à Montgomery en Alabama (elle refusa de laisser sa place dans un bus à un blanc) et marquera le tournant des actions menées par la population noire pour l’acquisition de leurs droits. Cela entraînera pendant presque un an le boycott des bus de Montgomery pendant près d’un an. Un mouvement qui ira chercher le pasteur baptiste Martin Luther King comme porte-parole, une action payante, car le 13/11/1956, la cour suprême des États-Unis autorisera les passagers noirs à s’asseoir où ils veulent dans les bus, mais aussi supprime la ségrégation dans les hôpitaux et les restaurants. Cet acte ancre le mouvement pour les droits civiques dans les États du sud.

En 1957, il créera la SLC (Southern Christian Leadership Conference), qui lutte pour les droits civiques dans un esprit de non-violence chrétienne. Martin Luther King voyagera dans tous les états unis pour y prononcer de nouveaux discours (près de 200) et faire avancer la cause. D’autres combats contre la ségrégation vont suivre, le 24 janvier 1956, de jeunes étudiants noirs vont se voir refusé l’accès aux inscriptions dans une école de Little Rock en Arkansas. Cette mesure est illégale depuis l’arrêt Brown, mais le gouverneur de l’Arkansas mobilise la garde nationale et fait refouler les étudiants noirs. Le lendemain, sur l’injonction d’Eisenhower, c’est l’armée fédérale qui fera rentrer les étudiants sur le campus.

En 1960, eurent lieu les premiers sit-in à Greensboro (Caroline du Nord), des personnes noires prenaient place dans des endroits réservés au blanc de manière non violente pour protester contre la ségrégation. Cela deviendra bientôt une arme de masse. Et qui lancera le mouvement des Freedom Riders (groupe de jeunes noirs et blancs qui sont partis de Washington pour rejoindre les états du Sud et protester contre la ségrégation.) Ils ont décidé pour cela d’occuper les salles d’attente réservées aux blancs dans les villes et provoquer les politiques et le Klux Klux Klan. Ces sit-in commencent en 1961, et très rapidement entraîne des réactions très violentes de la part des racistes blancs et du Klux Klux Klan, avec notamment de forts affrontements à Birmingham, Montgomery, Atlanta…Cette campagne aura plusieurs effets importants : elle va rendre publique les violences des populations racistes du sud grâce notamment au développement de la télévision mais également obligera les politiques à se préoccuper du problème, Kennedy venant d’arriver au pouvoir. Le 28 Août 1963, une grande marche sur Washington pour les droits civiques, sera aussi l’occasion pour Martin Luther King de faire son discours « I have a dream » et sera le premier pas pour l’abolition de la ségrégation. Il deviendra d’ailleurs à la fin de l’année le plus jeune prix Nobel de la Paix et permettra le 2 juillet 1964, la signature du « Civil Rights Act » déclarant illégale la ségrégation (le rétablissement du droit de vote sera signé 1965 et les mariages mixtes eux ne seront possible qu’après 1967). Toutefois, le combat n’est pas terminé, le 07 mars 1965 la marche sur Selma vise à combattre les intimidations du gouverneur Wallace visant à empêcher les noirs de s’inscrire sur les listes électorales, sera stoppée par les forces de l’ordre faisant 60 blessés. Elle reprendra à la fin du mois pour mener à bien cette marche pour la liberté. Mais la fin du mois d’août 1965, de nombreuses émeutes raciales explosent dans les quartiers défavorisés, les jeunes des ghettos sans intégration économiques se tournent vers la violence et lance des mouvements plus radicaux. Le mouvement Black Panther Party (crée en 1966), fait de plus en plus d’adepte, notamment en 1968

Martin Luther King continuera la lutte lançant une nouvelle marche contre la pauvreté de la population noire, Il se joindra également à la lutte des éboueurs de Memphis, où il prononcera son dernier discours. Le 4 Avril 1968, il sera assassiné dans la chambre de son motel, le Lorraine. De nombreuses émeutes, suivront cet assassinat. Depuis 1986, le Martin Luther King’s day est un jour férié.

Aujourd’hui la lutte rend de nouvelles formes, avec le mouvement Black Lives Matters qui marquera sans doute également l’histoire.

Notre programme « Heart of Dixie », vous permet de retrouver tous ces lieux chargés d’histoire et d’en apprendre plus sur cette région de l’Alabama:

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/heart-of-dixie-tours-237

Et dans notre programme « Route du blues », vous pourrez à Memphis, passer par le motel Lorraine:

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/route-du-blues-tours-72

Si la France fut le berceau de l’invention de la voiture, les USA sont les principaux acteurs du développement mondial de ce moyen de transport. Notamment grâce à la Ford T (créée par Henry Ford en 1908), et la mise en place du Fordisme : mise en place d’une chaîne de montage (parcellisation des taches), standardisation des véhicules produits (pour produire en grande série à l’aide de pièce interchangeables) et augmentation des salaires des ouvriers (pour éviter le roulement des ouvriers, car le travail est devenu plus pénible).

Les grandes marques américaines, datent toute du début du siècle, outre Ford, fondé en 1903 en même temps que Buick, on retrouve aujourd’hui encore les principales marques américaines qui ont toutes été créés les années suivantes : Pontiac en 1906, General Motors en 1908, Cadillac en 1909, Dodge en 1914, Lincoln en 1917, Chevrolet en 1918 et Chrysler en 1925.

Le rôle important de la voiture aux USA s’explique par la disposition urbaine du pays, qui tend à favoriser la banlieue résidentielle au détriment du centre-ville.

Le berceau des constructeurs fut bien sûr la ville de Détroit et sa banlieue où l’on retrouve les Big Three : Ford, Chrysler et General Motors.

Aujourd’hui, vous pouvez visiter l’ancienne usine Ford, avenue Piquette, et vous replonger au cœur de la création de la grande marque américaine. Vous pourrez y retrouver des expositions, des voitures bien sûr. Le lieu regroupe aussi d’autres témoignages de l’histoire des États-Unis. À l’extérieur du musée, dans Greenfield Village, vous pourrez voyager dans le temps sur un terrain de 32 hectares où se trouvent 83 installations historiques : le laboratoire de Thomas Edison, l’atelier des frères Wright et la maison natale d’Henry Ford. Profitez également de la visite gratuite du GM Renaissance Center, pour découvrir en détail l’influence de l’entreprise sur la ville.

Pour assouvir les passionnés d’automobiles, nous vous proposons quelques musées ou circuit incontournables. La liste est non exhaustive, les circuits ou musées étant souvent destiné à différentes catégories : Nascar, dragster, F1, ou anciennes voitures….

Pour commencer, la Route 66 qui est foncièrement lié au l’histoire automobile, même si l’essor de ce mode de transport fut freiné par la seconde Guerre Mondiale (rationnement de l’essence, pneus rares…), cette route qui fut celle des vacances a vu défilé des centaines de milliers de voitures sur son asphalte. En partant de Chicago, faites un tour au Chicagoland Speedway pour assister à des courses de NASCAR ou au Route 66 Raceway pour des courses de NHRA et autres dragsters. Un peu plus loin, dans la ville de Pontiac, se trouve le Pontiac-Oakland Automobile Museum, qui rend hommage aux marques automobiles Pontiac et Oakland.  Sur la route, vous retrouverez bien sûr pleins d’hommage à cette route mythique, d’anciennes voitures en plus ou moins bon état, abandonnées parfois dans les villes fantômes ayant fait les frais des constructions des Interstates. Vous pourrez pourtant trouver un bel hommage à l’automobile des années fastes au Route 66 Auto Museum de Santa Rosa (quelques centaines de miles avant Albuquerque).

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/route-66-tours-88

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/r66-parcs-nationaux-tours-46

Vous pourrez retrouver également quelques belles pièces dans nos autres programmes :

  • Le musée Lane Motor Museum à Nashville

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/route-du-blues-tours-72

Un détour par Bowling Green au National Corvette Museum and Motorsport Park est également possible au cours du même programme.

  • Vous pourrez visiter le musée de Tupelo qui possède quelques pièces intéressantes au cours de notre circuit Magie du Sud Tours

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/magie-du-sud-tours-119

De nombreux autres sites sont réputés liés à l’automobile, comme :

L’Indianapolis Motor Speedway, circuit sur lequel se déroulent les 500miles d’Indianapolis, qui est considéré comme le « haut lieu mondial de la course automobile ». Le site abrite également l’Indianapolis Motor Speedway Museum, qui regorge d’objets et d’automobiles en souvenir des nombreuses courses passées. Une grande variété de visites y sont également organisées, dont des tours de piste en bus Speedway.

Le NASCAR est apparu aux temps de la prohibition, les contrebandiers ont dû se réfugier de plus en plus au cœur des montagnes d pour échapper aux contrôles de l’état sur leur production illégale. Pour assurer les livraisons, ils débridaient les moteurs des voitures, retirèrent les sièges et modifièrent les suspensions. Pour se divertir entre 2 livraisons, ils commencèrent à faire des courses, juste pour le plaisir, cela devint un sport automobile reconnu en 1948 avec la création de la National Association for Stock Car Racing. Le Charlotte Nascar Hall of Fame au sein du Charlotte Motor Speedway y rend hommage, et vous permettra de d’approcher de plus près le monde de courses au travers d’un parcours ludique et chargé d’adrénaline. La petite ville de Mooresville à quelques miles au nord garde aussi les traces de ce sport typique américain.

Sans oublier Daytona, qui est un des circuits les plus connus du programme des courses de NASCAR, que vous retrouvez dans nos programmes « Florida Tours » & pendant notre événement « Bike Week » :

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/florida-tours-39

https://www.american-motors-travel.com/voyage-en-auto/etats-unis/daytona-beach-bike-week-fn-1-206

Dans le monde de la Formule 1, le Grand Prix des Amériques fut de nombreuses fois déplacé et modifié. Commençant sa carrière à Watkins Glen dans l’état de New York (de 1959 à 1975), il fut ensuite couru à Phoenix de 1989 à 1991et s’arrêtera pendant près de 10 ans avant de reprendre à Indianapolis (sur une partie du circuit des 500 miles) de 2000 à 2007. Le circuit est aujourd’hui couru près de Austin sur le site de Elroy depuis 2012.

 Ces différents sites peuvent bien sûr être intégrés à un parcours sur mesure que nous pouvons établir ensemble :

https://www.american-motors-travel.com/voyage_sur_mesure.php

Situé à 256 km à l’est de San Francisco et 475 km de la vallée de la mort à l’ouest, Yosemite est l’un des joyaux de l’Amérique.

Situé sur le flanc ouest de la Sierra Nevada, il prit forme à la fin de l’ère glacière lorsque les glaciers de la région sculptèrent la vallée. Inscrit au patrimoine l’UNESCO depuis 1984, le parc s’étend sur près de 3000 km², ce qui le place parmi les plus importants parcs de Californie (c’est aussi le deuxième plus ancien après Yellowstone car il fut créé en 1890). Composé de parois à pic en granit, de cascades et de vallée encaissée, vous ne sortirez pas indemne de votre passage dans ce parc majestueux. On y retrouve aussi bien des forêts de chênes immenses, des maquis californiens, mais aussi des paysages alpins.

Le parc est ouvert toute l’année, mais certaines zones sont inaccessibles l’hiver à cause de la neige et de l’altitude élevée d’une grande partie du parc (le point le plus haut du parc culmine à près de 4000m d’altitude).

Le point incontournable et accessible toute l’année est la Vallée de Yosemite, vous y trouverez les points incontournables du parc (les plus connues tout du moins). Cette cuvette de 1220 mètres de profondeur est entourée d’immenses falaises et de roches sculptées et polies par les glaces, et au fond de laquelle coule la rivière Merced. Depuis Tunnel View, on domine la superbe vallée de Yosemite. Sur la gauche, vous apercevez El Capitan, la plus haute falaise entière du monde (900 mètres), qui culmine à 2307 mètres (les alpinistes viennent du monde entier pour escalader cette paroi). Sur la droite, la chute Bridalveil Fall (« chute du voile de la mariée ») tombe de 189 mètres de haut. On peut d’ailleurs accéder au pied de la cascade par un court sentier (800 mètres aller-retour). Au fond, on aperçoit le Half Dome. A Yosemite Village, un centre d’informations visiteurs expose l’histoire géologique du parc. On peut également visiter gratuitement un petit musée amérindien.

Si vous y allez en été, vous trouverez au sein du parc, de nombreuses autres cascades, notamment Yosemite Falls qui détient le titre de la haute cascade d’Amérique du Nord (environ 730m), un circuit facile et pittoresque de 1,6 km de long permet d’accéder à une vue impressionnante et mériterait d’être sur la liste des « must seen » de chacun. Les autres cascades situées plus au sud du parc sont moins accessibles et demandent quelques connaissances en randonnée.

Un autre point de vue imprenable sur le parc est celui de Glacier Point : un précipice de granit surplombant la vallée de Yosemite à 2 199 mètres d’altitude. Il permet d’observer les plus célèbres sites d’intérêt du parc (Half Dome, Clouds Rest, Liberty Cap, Vernal Falls et Nevada Falls) ainsi que la High Sierra tout autour. Le soir, au coucher du soleil, le Half Dome, se pare de jolies teintes rosées.

Pour atteindre Glacier Point, il faut compter une heure en voiture ou en bus depuis la vallée, vous trouverez un parking au sommet pour pouvoir profiter de la vue. Si vous le souhaitez, vous trouverez le long de la route, une dizaine de départ de randonnées faciles d’une journée.

*Il est à noter que l’accès à Glacier Point est bloqué par la neige, généralement de novembre jusqu’au début de l’été. C’est aussi le cas pour le Tioga Pass qui permets de traverser le parc d’Est en Ouest ( ou vice-versa) et qui peut occasionner un très grand détour pour contourner la Sierra Nevada.

A côté de sa beauté naturelle, la vallée de Yosemite abrite aussi des ours bruns, des cerfs-mulets et des tamis, que vous ne manquerez pas de croiser … De nombreuses activités sont possibles sur le parc : promenades dans la nature guidées par un garde forestier, atelier de vannerie amérindienne, leçons d’escalade, ou de rafting ….

Ce n’est bien sûr qu’un aperçu de ce magnifique parc, mais le mieux est encore de le découvrir par soi-même et d’en vivre la magie en direct. et pour en apprécier toute la beauté retrouvez notre article dédié à l’aspect pratique ici

Vous retrouverez une escale dans ce magnifique parc dans nos différents circuits :

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/american-dream-tours-86

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/best-of-the-west-tours-244

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/western-tours-171

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/california-tours-42

Boston fut l’un des lieux où l’histoire de l’Amérique s’est écrite. Traditionnellement, celle-ci commence avec l’histoire des pères pèlerins arrivés sur le Mayflower en 1620. Ce navire qui amenait les premiers colons du Nouveau Monde, accosta au niveau de Plymouth soit à moins de 100 km de l’actuelle Boston, à l’entrée de la baie de Cape Cod.

Officiellement, la ville de Boston est fondée en 1630 soit peu de temps après, cela en fait donc une des villes les plus anciennes des États-Unis. La ville devient le chef-lieu de la colonie du Massachusetts et développe fortement le commerce avec l’Angleterre et les colonies. Ce qui lui procurera une certaine richesse. Elle s’imposera également comme la capitale intellectuelle de la Nouvelle Angleterre avec la création de son Université, aujourd’hui Harvard, en 1636. (Le site est aujourd’hui dans la ville de Cambridge, cela ne s’invente pas quand on sait que la 2° université la plus vieille d’Angleterre porte le même nom et fut construite en réponse à un désaccord de certains professeurs et élèves de l’université d’Oxford en Angleterre).

Boston jouera un rôle central lors des rébellions américaines. L’Angleterre tenta d’imposer dès 1764, de nouvelles taxes aux colons ainsi qu’une présence militaire marquée. Ce qui amènera à la fameuse Boston Tea Party en 1773 (la destruction par les Bostoniens de 3 cargaisons de Thé), qui deviendra l’un des épisodes les plus connus de la Révolution Américaine et qui mènera les colonies à la guerre d’Indépendance.

Elle commence d’ailleurs avec les combats de Lexington et Concord qui se déroulèrent à une trentaine de kilomètres de Boston. Cet épisode est également connu pour la chevauchée héroïque nocturne de Paul Revere qui prit tous les risques pour prévenir les patriotes de l’arrivée de l’armée britannique. Il est assurément une des grandes figures de Boston. En 1776, Georges Washington finira par s’emparer de Boston et la guerre se termine par le traité de Versailles et la création des États-Unis d’Amérique.

Après la Guerre d’indépendance, la ville prospérera grâce au commerce international et deviendra un des grands centres manufacturiers grâce à la confection, l’industrie du cuir, la construction navale et la fabrication de machines. Ce qui attirera de nombreux migrants irlandais et italiens dans les années 1840-50.

Lorsque vous visiterez Boston, vous pourrez admirer pas moins de 16 bâtiments historiques en suivant le Freedom Trail et en flânant à travers ses nombreux parcs et jardins.

Boston est avant tout un port, alors n’hésitez pas à flâner dans ses marinas (allez jeter un œil à l’USS Constitution, le plus ancien navire de guerre encore à flots), à faire une sortie pour observer les baleines et en revenant vous arrêter pour déguster un sandwich au homard, une spécialité locale à ne pas louper !

Boston est avant tout un port, alors n’hésitez pas à flâner dans ses marinas (allez jeter un œil à l’USS Constitution, le plus ancien navire de guerre encore à flots), à faire une sortie pour observer les baleines et en revenant vous arrêter pour déguster un sandwich au homard, une spécialité locale à ne pas louper !

Sinon, vous pouvez également déjeuner au Faneuil Hall Market, vous trouverez en face Quincy market, North market et South market des marchés couverts où vous trouverez forcément ce qui vous convient.

Enfin, vous pouvez terminer votre journée au Paradise Boston, une salle de concert ayant accueilli de grands noms du Rock depuis 1977… Oh, et n’oubliez pas également de passer à Fenway Park ! Le stade de baseball date de 1912 (ce qui en fait le plus vieux stade encore utilisé) mais il est surtout le foyer des célèbres Red Sox.

Nos programmes basés sur l’est des États-Unis vous permettront de découvrir cette ville historique :

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/nouveau-monde-tours-143

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/new-england-tours-142

La Route 61, la route des Bluesmen

Éclipsée par la Mother Road (la 66), la Route 61 reste une des routes mythiques des USA à faire au moins une fois dans sa vie… Elle fut la route des bluesmen qui, en quête d’une vie meilleure migrèrent vers les industries du Nord.

Le Blues est né dans le delta du Mississipi, dans les innombrables champs de coton qui parsemaient le Sud. Les esclaves noirs, arrachés à leurs terres africaines et amenés dans le delta insalubre pour exploiter les terres, n’avaient pas le droit de se réunir, sauf le dimanche où, jour du seigneur oblige, ils avaient l’obligation d’assister à la messe. C’est là que naîtra le Gospel.

Inspiré du Gospel et des chants religieux américain, on retrouve dans le blues un mélange d’origine africaine, de chants évangélistes (les calls & response – appels et réponses souvent utilisés dans les chants gospels, une phrase appelant une réponse, un amen ou un alléluia) mais aussi de chants folkloriques irlandais, immigrants bon marché venus grossir les rangs des travailleurs pauvres du sud.

A l’abolition de l’esclavage, les esclaves maintenant libres, sont restés dans le Sud, dans les plantations, n’ayant d’autres choix qui s’offraient à eux. Même si l’esclavage était aboli, la ségrégation restait prenante, et n’étaient pas autorisés à travailler où ils le souhaitaient. Ils restèrent donc dans les plantations, travaillant pour une misère pour le compte de leurs anciens maîtres.

La ségrégation étant très prenante dans les états du Sud, les travailleurs n’avaient d’autres choix que la révolte (réprimée très durement) ou l’exil vers le Nord. C’est ainsi qu’au milieu des années 20, le blues arriva à Memphis. Memphis était le berceau de la musique Country, mais aussi le lieu où on trouvait tous les studios d’enregistrement du Sud. C’est ainsi que les premiers disques furent pressés. Le développement du Blues y fut très rapide, à tel point qu’un quartier lui fut même dédié et il s’actionne encore aujourd’hui autour de Beale Street.

On assistera aussi à ce moment-là au développement du Rythm’Blues, mélange du Blues et de la Soul remontée elle aussi du Delta du Mississipi. Viendra ensuite l’essor du Rock’nd Roll dans la même ville, avec notamment Elvis Presley.

Finalement, aucune date exacte ne ressort pour la naissance de la musique blues. Elle se transmettait apparemment de tradition orale dans les plantations. W.C.Handy, serait le premier à mettre en partition cette musique si particulière au début des années 1900. Fils d’un pasteur évangéliste, il découvrit apparemment le blues en attendant le train dans le delta du Mississipi où il fut réveillé par un  » vieux Nègre barbu qui jouait sur sa guitare avec un couteau » donnant ce son si particulier au Blues.

Dans les années 30, le Blues remonte progressivement jusqu’à St Louis, qui est un véritable carrefour de migration, soit Nord/ Sud pour les travailleurs pauvres ou bien vers la conquête de l’Ouest avec la Route 66. Le Blues intégrera à ce moment-là de nouvelles techniques comme le Flatpicking (fait de porter un médiator) venu de Caroline du Nord et se rapprochant du son du banjo.

Le Blues parle de Dieu mais aussi du Diable, ainsi la légende raconte que R. Johnson, travailleur noir des champs de coton, aurait passer un pacte avec le diable (vers 1930-1932) pour savoir jouer de cette musique comme personne. La légende perdure puisqu’aujourd’hui à Clarksdale, vous pouvez voir le monument aux 3 guitares érigé au carrefour où aurait été passé le pacte. Il mourra finalement à 27 ans en 1938, sans avoir eu le temps de connaître la gloire. Mais en 2003, le magasine Rolling Stones, l’a élu cinquième meilleur guitariste de tous les temps.

Le Blues arrive enfin à Chicago à la fin des années 30. La ville attire par le travail ouvrier en abondance, c’est une terre promise pour de nombreux travailleurs et la ville connaîtra une grosse immigration dans ces années post-dépression. Beaucoup de musiciens jouent dans les bars de la prohibition, pour oublier leur dur labeur mais qui permet de distraire les bien-pensants dans la capitale du crime.

On trouvera autour de Lawrence Street, un bon nombre de tripots qui se développent, avec notamment le Green Mills (bar de jazz et blues dans lequel on peut toujours y voir des show-case).

Le Blues devient alors une des principales attractions de la Ville. Il se développe et change avec les guitares électriques. Elles permettent d’amplifier le son et le Blues devient un Blues urbain. (Allez d’ailleurs voir la collection de guitare du Buddy Guy Club, tout en assistant à un concert).

Au final, le blues sera la base de nombreux courants : le rythm ‘and blues, le rock, mais aussi dans une certaine mesure le slam ou le hip-hop.

Alors, prêt à rouler dans les pas des bluesmen du sud remontant vers la liberté ? découvrez notre programme sur notre site :

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/route-du-blues-tours-72